Un bonheur presque parfait - Histoires de Sexe

Un bonheur presque parfait

... car elle n’avait pas réussi à détacher ses yeux du corps de Chloé magnifié par sa jouissance ; elle a dit à ma chérie qu’elle a un corps de rêve. Chloé a souri, lui a avoué que de se sentir observée avait augmenté son plaisir, et que si Manon n’allait pas raconter que nous sommes des exhibitionnistes nous ne dirions pas non plus qu’elle est une voyeuse. Elles se sont quittées en délirant sur toutes les possibilités grivoises que pouvait offrir notre colocation.

Toute cette parenthèse pour dire que Chloé n’est pas pudique. Alors pourquoi continuait-elle à mettre un peignoir pour aller dans la salle de bain ? Les autres colocataires, filles et garçons, ne se posaient pas autant de questions ; Manon y allait souvent à poil, et personne ne lui faisait de remarques. Enfin, un peu de jalousie dans un couple fait que chacun est plus attentif à l’autre, et cela ne peut que renforcer les liens.

Quand j’ai prononcé cette dernière phrase, elle m’a regardé avec air soupçonneux :

— Maxime, dis-moi… Aurais-tu l’intention de me rendre jalouse ?
— Non, pas du tout. Je n’ai jamais cherché à te rendre jalouse et n’ai pas l’intention de le faire. Il s’agit seulement de toi : si tu aiguillonnais ma jalousie, je ne t’en aimerais que plus.
— Et pour être enfin aimée de toi, vais-je devoir coucher avec tous les mecs du campus ?
— Chloé, je t’aime, et tu le sais : mon aspiration est de t’aimer toujours plus, ne plus être rassuré par ton comportement, perdre mes repères, connaître les ...

... affres de la passion. Permets-moi de te le dire, tu es trop parfaite…
— Maxime, tu ne réponds pas à ma question, sois plus concret. Que me faudrait-il faire précisément pour mériter ton amour passionné ?
— Commencer par ne plus porter de peignoir quand tu vas à la salle de bain, et bien sûr me raconter les réactions de nos colocataires : ce serait un bon début. Ensuite, quand un mec te drague, ne pas l’éconduire, l’écouter, le laisser un peu faire, me raconter ce qu’il t’a dit, ce qu’il t’a fait, me dire ce que tu as ressenti, tes envies, tes fantasmes…
— Et le mec qui me drague, à quel moment je dois lui dire « stop » ? Quand il met sa langue dans ma bouche, quand il met sa main dans ma culotte, quand il introduit son sexe dans mon anus ou quand il referme sa braguette ?

Cette seule phrase sortant de la bouche de Chloé me met en transe ; je l’imagine aussitôt dans les différentes situations et j’ai immédiatement une violente érection.

— Ce serait à toi… de juger… et de me raconter…
— Maxime, sois franc : t’es-tu posé un seul instant la question de savoir si j’en avais envie ?
— J’avoue que non… Mais toi aussi, sois franche avec moi : depuis que nous sommes ensemble, n’as-tu jamais eu envie d’une relation avec un autre homme ou avec une femme ? Et si un jour tu cédais à la tentation, es-tu sûre que tu viendrais me le raconter ?

À ces mots, trop honnête, Chloé rougit violemment. Involontairement, j’avais mis le doigt sur un dossier chaud et je comptais bien en tirer ...