1. Les bonnes graines


    Datte: 18/01/2023, Catégories: ff, enceinte, intermast, Lesbienne Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... serait pas prise autrement. Et puisque mon pantalon était entrouvert à cet endroit… elle ne se gênait pas pour venir folâtrer de la bouche vers ce delta presque offert. Curieusement, mon excitation reprenait le dessus.
    
    Les mots de ma meilleure amie remontaient de partout en moi et je visualisais parfaitement la scène. À quel instant avais-je compris que je la laisserais faire ? Immédiatement lorsque nous nous étions mises torse nu ? Il me fallait reconnaître que ces lippes qui me chatouillaient le bidon avaient quelque chose d’irritant et de terriblement excitant. Alors lorsque l’ensemble du visage de Mona s’était redressé, dans le but non-dit d’amener ses lèvres sur les miennes, je n’avais opposé aucune résistance. Et je souscrivais sans renâcler au baiser qui s’en suivit.
    
    Une vertigineuse langue se faufila dans mon palais et je répondis avec une fougue trop visible à cet assaut lingual. J’y adhérais tellement que c’était bel et bien moi qui avais réclamé le suivant. Puis notre séance de bouche-à-bouche seulement interrompue par l’obligation de respirer, cette incroyable session de baisers ne pouvait que déboucher sur des caresses plus manuelles. Nous avions besoin de nous sentir, de nous découvrir et chacun des détails de nos corps était l’objet d’attentions particulières.
    
    Nos soupirs grevaient le silence de la maison. Le calme de la soirée se transformait en bacchanale. Moi qui n’avais jamais eu un geste déplacé envers une autre femme, je me sentais attirée ...
    ... vers celle qui, comme moi, arborait un ventre rond. Précautionneusement, nous nous caressions avec douceur dans une forme d’amour entre femmes qui ne m’indisposait pas plus que cela. Quand enfin, après de longues minutes à nous tripoter partout, nous nous étions totalement mises nues, je découvrais un corps si analogue au mien.
    
    L’impression que je me câlinais toute seule, que les mains de Mona étaient un prolongement des miennes, que ma bouche et ses lèvres ne faisaient plus qu’une, je me trouvais ballottée entre un désir immense et une envie de céder totalement à cette nouvelle tentation. Comment cette femme enceinte jusqu’aux yeux pouvait-elle aimer un corps déformé tel que celui que je trimballais depuis… que j’étais en cloque ? Et comment pouvais-je, moi, aimer ce jeu pervers auquel nous nous livrions ? Je n’avais plus refait vraiment l’amour depuis si longtemps et pourtant… pourtant ma bedaine débordait de n’avoir rien fait !
    
    Mona avait trouvé la brèche et s’y engouffrait avec ma bénédiction. Que pouvait-il m’arriver de plus que ce qui vivait en moi ? Rien je supposais et, ma foi, je n’avais plus du tout la moindre parcelle de lucidité, mon sexe avait déjà pris une allure de croisière et l’écume qui s’en échappait facilitait son accès à des doigts plutôt savants. Seuls du reste, les petits bruits du coulissement de ces phalanges dans cet orifice troublaient mes soupirs de bien-être et le calme feutré du salon où nous nous vautrions toutes deux.
    
    Je me fichais de ...