Mon premier séminaire d'entreprise (suite et fin)
Datte: 17/01/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Cliteros, Source: Hds
... faufiler vers les chaises devant l’estrade. En milieu d’après-midi, Gabriel m’annonça qu’il partait et me souhaita une bonne fin de séminaire. Il devait en effet rentrer à notre appartement car il avait promis à notre voisine de palier, une charmante jeune femme de vingt-six ans qui venait de larguer son compagnon, de l’aider pour son déménagement du lendemain. A la fin des présentations de la journée, une grande soirée avec un orchestre était organisée dans le parc pour fêter la fin du séminaire. Je partageais un dernier moment convivial entre collègues avant de reprendre le travail dès le lundi suivant. A une heure tardive je suis montée me coucher, bientôt rejointe par Marc. Fatiguée et ne voulait faire quoi que ce soit, j’avais tiré le rideau pour l’inviter à ne rien entreprendre. Quand morphée commença à me prendre dans ses bras, j’entendis à travers la brume qui envahissait ma tête Marc se masturber dans le lit d’à côté. Il devait certainement repenser au coup de la photo en fond d’écran de son ordinateur et à mon orgasme dans le verger.
Le dimanche, jour du départ de tous les salariés et invités, après une grasse matinée collective - même les plus matinaux n’émergeant que vers onze heures du matin - nous étions tous conviés à participer au nettoyage et au rangement de l’abbaye, ce qui prit une bonne partie de la journée. Puis vers seize heures, le directeur nous fit son traditionnel discours de fin de séminaire, faisant le bilan de la semaine et souhaitant à ...
... l’ensemble du personnel la meilleure réussite possible. Au moment de quitter les lieux à dix-sept heures, essayant de démarrer ma voiture, le moteur vrombit un instant puis plus rien. Impossible de le redémarrer. Un collègue proposa ses pinces crocodiles pour aider ma batterie avec celle de sa voiture, mais nous constatâmes que le problème ne venait pas de là. J’ai alors contacté mon assurance qui m’a dit qu’elle allait prendre en charge ma voiture et le trajet en train pour rentrer. La chargée de clientèle m’a recontactée quelques instants plus tard pour m’annoncer que l’itinéraire en train était impossible aujourd’hui, le dernier reliant Concarneau à Angers étant partis il y a une heure. Elle allait me commander un taxi, mais je devrai participer à la moitié du coût de la course, soit plus de cent cinquante euros. Et le taxi ne serait là que dans une heure et demie. Au bord des larmes, détestant les contraintes imprévues, j’entendis quelqu’un m’appelé derrière moi. Marc, au volant de sa voiture, s’était arrêté à ma hauteur :
« Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Un problème ?
- Oui un gros, je suis en panne et l’assurance m’a dit qu’il n’y avait plus de train, que le taxi pouvait venir qu’à dix-huit heures trente et que ça me couterait cent cinquante euros. C’est la merde !
- Tu habites où ? Moi je vais à Bourges, je peux peut-être t’avancer un peu ?
- A Angers.
- Ah mais nan ?! Mais c’est pile poil ! J’y suis passé à l’aller pour venir ici ! C’est exactement sur ma route ! ...