Souvenirs de mon année Erasmus (4)
Datte: 14/01/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Napelast, Source: Xstory
La semaine était passée très vite : entre mes rendez-vous avec Krystyna et les soirées Erasmus, j’avais besoin de souffler. Je proposai à Pauline de sortir aller voir un film au cinéma.
Pauline, la française, était devenue très rapidement une amie. Elle avait toutes les qualités relationnelles requises pour que tout le monde l’apprécie dès la première rencontre, même si personnellement, elle privilégiait de rester avec les mecs plutôt que de traîner avec les autres filles.
Elle était féminine et portait toujours un grand soin à la façon de s’habiller sans jamais virer dans le vulgaire. Tout le monde pouvait s’apercevoir que sa poitrine était très au-dessus de la moyenne et pourtant elle trouvait toujours une façon élégante pour ne pas qu’elle apparaisse de façon trop proéminente. Ses vêtements devaient s’adapter en conséquence des magnifiques formes qu’offrait son corps.
Elle disait qu’elle n’avait pas honte de ses seins, qu’elle savait s’en servir quand il fallait, mais qu’elle ne voulait pas être réduite à la « miss gros nichons », de la part des mecs mais aussi des filles, chez qui souvent elle pouvait sentir de la jalousie.
Elle m’avait lancé un jour en riant : « Moi je dis comme Laetitia Casta, je n’ai aucun problème avec mes seins, ils sont fabriqués à partir de crème fraiche et de beurre ». Effectivement, si l’on s’attardait sur cette partie de son corps, elle avait de grandes similarités avec l’actrice.
Pauline était le genre de personne à qui l’on ...
... confiait de manière naturelle tous les détails de sa vie, même les plus intimes. Il n’y avait pas de gène avec elle, ni de pudeur, elle inspirait confiance. Mais selon moi, cela devait être donnant donnant, j’avais autant envie de parler de moi que d’en apprendre plus sur elle.
Ce soir-là, elle semblait en mesure de se confier.
Après le film, nous prîmes commande de deux bières, installés sur des banquettes dans un petit bar près de notre résidence. Le bar était quasiment vide et une musique en fond sonore rendait l’ambiance vraiment cosy.
─ Et toi, tu as un copain ? ou tu avais un copain en France ? commençais-je par lui demander.
─ Non pas depuis un moment. Je ne suis pas trop intéressée par la fidélité. Un jour j’en aurais besoin, mais jusqu’à aujourd’hui j’ai voulu profiter des opportunités qu’offre la jeunesse.
─ C’est-à-dire ?
─ Il faut que tu imagines qu’une fille comme moi ressent l’attirance des hommes pour mes formes depuis mes 12 ans. C’est quelque chose avec laquelle certaines filles ont du mal à vivre. Moi je vis de ça, je ne pourrais pas m’en passer. J’ai de grandes attentes en matière de sexe, et j’adore avoir les hommes dans ma main. Et j’aime par dessus tout quand ils me résistent alors qu’ils en ont envie, qu’ils luttent contre leur volonté et que finalement j’arrive à les faire craquer.
─ Et tu as en eu beaucoup ?
─ Oui, fit-elle de la tête avec un sourire. Je n’ai pas voulu coucher trop tôt, j’ai eu ma première fois juste avant mes 17 ...