1. Les femmes de Grégoire : Candy


    Datte: 03/02/2018, Catégories: fh, jeunes, prost, fépilée, Collègues / Travail fdomine, BDSM / Fétichisme préservati, init, Auteur: Homme romantique, Source: Revebebe

    Tous pourraient penser que Grégoire de Jonquier de Frissac avait magnifiquement réussi sa vie. À trente et un ans, il était avocat dans un grand cabinet parisien et gagnait déjà fort bien sa vie, car un certain nombre de retentissants procès qu’il avait gagnés avaient assis sa réputation. Il était bel homme, grand brun avec un visage aux traits doux et rassurants.
    
    Depuis la révolution, chaque membre de sa famille, l’une des plus anciennes de l’aristocratie française, s’était donné pour but de demeurer au sein de l’élite du pays. Comme ce n’était plus grâce aux privilèges, c’était à force de travail et de talent. En remontant l’arbre généalogique depuis le XIXe siècle l’on pouvait trouver des banquiers, des médecins, des juristes, des musiciens, des acteurs célèbres, tous avaient réussi à faire honneur au nom et Grégoire ne faisait pas exception.
    
    Pourtant, une chose gênait grandement Grégoire dans ses relations avec les autres. Il était trop gentil, trop serviable, trop naïf, et refusait trop le conflit pour pouvoir survivre dans le monde impitoyable auquel il était confronté. Il n’osait refuser un service et avait beaucoup de mal à jouer des coudes pour parvenir à supplanter ses rivaux même s’il était plus compétent qu’eux.
    
    S’il avait été ambitieux, il aurait pu, déjà, diriger le cabinet d’avocats où il travaillait, mais il n’osa pas saisir l’opportunité et il se laissa doubler par maître Ordier, un avocat quelconque qui ne lui arrivait pas à la cheville, mais un ...
    ... homme malin et retors qui avait su s’adresser aux bonnes personnes pour avoir le poste tant convoité.
    
    Grégoire pouvait, lors des procès, se montrer hargneux et combatif pour faire triompher la cause qu’il défendait, mais, une fois qu’il avait enlevé sa robe noire, il devenait le gentil garçon qui se faisait marcher sur les pieds et que tout le monde, par dérision, appelait l’abbé Pierre. Lorsqu’il était plus jeune, il se sentait obligé d’accepter les causes de commis d’office dont les autres avocats du cabinet ne voulaient pas. Loin de lui en être reconnaissants, ses collègues profitaient de ces services gracieusement rendus pour multiplier leurs sarcasmes.
    
    Avec les femmes, Grégoire faisait preuve d’une extrême timidité et d’un grand complexe d’infériorité. Dès qu’il se trouvait en présence d’une jeune femme lui plaisant, Grégoire n’était plus brillant du tout et ne savait que bredouiller des inepties. Grégoire en souffrait, car, outre la réussite, la capacité de séduction était une autre marque de fabrique de la famille Jonquier de Frissac et, au cours des siècles, les hommes de cette famille avaient réussi à séduire les plus belles femmes de leur temps.
    
    Grégoire était pourtant un beau jeune homme, grand, brun, avec de beaux yeux bleus souvent mélancoliques. Il n’avait pas conscience de son charme et, lorsqu’une femme lui laissait entendre qu’il lui plaisait, il se braquait immédiatement et pensait qu’elle se moquait de lui. Cela réduisit ses conquêtes féminines au ...
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