1. Naïm


    Datte: 31/08/2018, Catégories: fhh, hbi, cadeau, amour, Oral hsodo, confession, couple+h, Auteur: Toubab, Source: Revebebe

    ... marquées, on dirait Astrid…
    
    Astrid qui, justement, nous rejoint et s’immisce dans la conversation. À son regard, je sais qu’elle a deviné mon trouble.
    
    ***
    
    J’ai mal au ventre. Les tripes qui me chauffent depuis le réveil. Rien à voir avec un problème de digestion : c’est juste de l’émotion.
    
    Aujourd’hui, j’amène Naïm faire un tour en moto. Une chevauchée mécanique et puis, qui sait, peut-être qu’en soirée…
    
    Naïm, le jeune gars super mignon rencontré à la soirée chez Vincent. Quand Astrid m’a demandé s’il me plaisait, j’ai répondu franchement oui.
    
    — Tu as bon goût, mon chéri. Je le trouve très beau aussi… Ce sera peut-être lui.
    — Reste à savoir si moi je lui plais !
    — À sa façon de te regarder, je dirais que c’est le cas.
    
    En fin de soirée, on s’est échangé nos numéros de portable pour s’organiser une virée en bécane. Dès le lendemain, il m’appelait. C’était hier. Naïm. Il m’a dit être franco-libanais. Étudiant en Master avec Vincent, il adore la moto mais n’a ni le temps ni l’argent pour passer le permis. Je lui ai proposé de l’emmener rouler avec la bénédiction de ma belle, qui a trouvé l’idée « géniale ».
    
    Pendant que je termine de préparer la moto, Naïm est dans la chambre avec Astrid pour s’équiper. Quand ils me rejoignent au garage, j’ai la surprise de voir que ma chérie lui a fait passer son équipement à elle. C’est vrai qu’ils ont une morphologie assez proche et que mes affaires devaient être un peu petites. Mais je ne peux m’empêcher de penser ...
    ... qu’elle l’a fait exprès pour m’adresser un message. Quant à Naïm, il ne semble pas dérangé de porter des vêtements qui, s’ils sont complètement noirs, ont quand même une coupe féminine et cintrée.
    
    La journée est encore plus chaude que prévue. Le mercure dépasse largement les trente degrés et ça chauffe sous les cuirs. Le début de la balade avec Naïm a été un peu difficile. Troublé par le contact de son corps contre le mien, j’avais du mal à me concentrer sur la conduite. Heureusement, ces premiers émois se sont atténués et, quand vient l’heure de manger, je suis tout focalisé sur la route. Et il vaut mieux car il est facile de louper la bifurcation qui mène à l’endroit que je nous ai choisi pour pique-niquer.
    
    L’ombrage des arbres, le ruisseau qui forme un coude pour contourner un énorme rocher, plateforme où il fait bon se poser et se reposer. C’est charmant et complètement isolé. En venant ici, je reconnais avoir une petite idée derrière la tête. Aussi, en arrivant, je me défais de mon blouson mais aussi de mon t-shirt et de mes bottes. Naïm ne se fait pas prier pour en faire de même et j’apprécie énormément la vision de son torse nu. Ce mec m’attire et je sens qu’il m’en faudrait peu, là, pour lui sauter dessus. Sauf que je ne sais pas comment faire ni comment le dire.
    
    Cela fait une bonne demi-heure que nous sommes installés, à se dévorer des yeux, quand Naïm me demande :
    
    — On peut se baigner, dans ce ruisseau ?
    — Oui, c’est possible, l’eau est très propre et, ...
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