Wolf story
Datte: 31/08/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
Oral
fantastiqu,
sorcelleri,
fantastiq,
Auteur: Hidden Side, Source: Revebebe
... m’en charge, déclara aussitôt Sophie, sautant du lit pour enfiler une culotte.
— Mais, mais… C’est que ça pourrait être dangereux ! m’affolai-je.
— Pas plus que de se retrouver coincée 99 ans sur l’île de Nulle Part, avec pour toute compagnie un pervers au priapisme chronique, objecta mon épouse.
Sans faire plus cas de moi, elle se dirigea d’un pas décidé vers la salle de bain.
— Tu as toujours cet ensemble sexy dont tu m’as parlé la dernière fois, Ludmilla ? Je crois que je vais en avoir besoin…
« La dernière fois ? » J’étais loin d’être au bout de mes surprises !
ooOOoo
Affalé devant l’ordi, mon bureau plongé dans une quasi-obscurité, j’attendais avec nervosité la visite prochaine d’un certain gnome hirsute. À l’horloge de mon Mac, il était presque 20 heures ; Konstantinos n’allait plus tarder. Surgirait-il dans mon dos, comme la dernière fois, signalant sa présence d’un raclement de gorge ?
De la chambre me parvinrent des rires étouffés, des bruits de cavalcade, des grincements de lit. Les gémissements de Sophie reprirent de plus belle… Une flambée acide me consuma l’estomac. N’en avaient-ils donc jamais assez, bon dieu ! ? Ma femme leur tenait compagnie depuis le milieu de l’après-midi ! (où comment se prémunir de la peste en s’inoculant le choléra !)
Je me forçai à ne pas y penser, ce qui était le meilleur moyen de ne plus avoir que ça en tête.
Un peu plus tôt chez la voyante, j’avais tenté de détourner Sophie de son projet (il y a pire que ...
... le viol, avais-je essayé de lui faire comprendre), mais cette tête de mule m’assurait qu’elle n’avait rien à craindre dans le multivers… Rien qui laissât des séquelles définitives, en tout cas. Je m’inquiétais, pourtant (et avec quelles raisons !) d’autant que je ne pouvais la suivre là où elle allait, n’ayant aucun moyen de me téléporter au fin fond du Far West avec elle. À bout d’arguments et en l’absence de solution concrète, il avait bien fallu que je cède…
Mon épouse s’était grimée en fille-de-rien, pour la circonstance : jupette en cuir tellement courte que l’on voyait la bande de maintien de ses bas autofixants, et top échancré sous lequel elle ne portait rien du tout. La transparence du tissu dévoilant honteusement ses seins rebondis, j’avais hurlé au scandale (en pure perte). Et je n’avais encore pas vraiment cogité sur la façon dont elle entendait se faire « protéger »…
Alors que je la suppliais de ne pas se jeter dans la gueule du loup — au sens propre comme figuré — Sophie m’avait répété une dernière fois qu’elle savait ce qu’elle faisait. Puis, à l’endroit même où elle s’était tenue une seconde plus tôt, il n’y avait plus eu que le vide. Une sorte de mini trou noir avait absorbé jusqu’au souvenir de sa présence…
Mme Robert, chargée par mon épouse de me cornaquer, m’avait raccompagné jusqu’à chez moi avec ses paroles lénifiantes : Il n’y avait plus rien de commun entre Sophie et la frêle jeune femme, innocente et sans défense, que je me l’imaginais. Oui, ...