1. Nous roulions l'un sur l'autre comme amant et maîtresse... (1)


    Datte: 05/01/2023, Catégories: Hétéro Auteur: doumeg170, Source: Xstory

    NOUS ROULIONS L’UN SUR L’AUTRE COMME AMANT ET MAITRESSE
    
    Ce souvenir remonte à plus de trente ans ...
    
    C’était en juillet. Ma femme était partie en cure pour soigner son asthme. Mon fils, lui, était en Grèce avec des copains et il passait, à en juger d’après ses lettres (à l’époque, les smartphones n’existaient pas), de très agréables vacances. Je restais donc seul avec Sylvie, ma fille.
    
    Sylvie qui avait alors vingt-deux ans avait décidé de travailler durant le mois de juillet pour se procurer de l’argent de poche supplémentaire.
    
    Nous étions ce que l’on peut appeler une famille unie... et nous le sommes toujours ? En dépit de ce qui s’est passé ce mois de juillet !
    
    Ma femme et moi, nous avons toujours accordé à nos enfants une grande liberté. Je veux dire qu’il n’a jamais été question de les empêcher de sortir et pas davantage de surveiller leurs fréquentations. Nous n’avons d’ailleurs jamais eu de problème à ce niveau avec eux.
    
    Or donc, en ce mois de juillet 1985, c’était la première fois que nous nous retrouvions seuls Sylvie et moi. Nous ne nous voyions que le soir et, généralement, nous prenions notre dîner ensemble. Un dîner relativement frugal du reste ; Sylvie et moi n’ayant aucun don particulier pour la cuisine. Les choses se passaient très bien ainsi et l’on riait à la pensée de la tête que ferait la mère de Sylvie au vu de la modestie de nos repas.
    
    Trois semaines s’écoulèrent de la sorte. Il arrivait que certains soirs Sylvie aille retrouver des ...
    ... amis et, de mon côté, j’allais de temps à autre au cinéma. Bref, le mois allait s’achever dans le calme le plus complet...
    
    Un soir, l’idée me vint de proposer à Sylvie de l’emmener au restaurant. Je lui annonçai ma décision lorsqu’elle rentra.
    
    — Mais voilà une excellente idée, dit-elle en souriant.
    
    Nous pensions la même chose : après tout, nous pouvions bien nous offrir un excellent repas (nous avions été si sages !) avant le retour du reste de la famille...
    
    — Mais alors, ajouta Sylvie, il faut que ce soit la fête et que nous nous fassions « super beaux » !
    
    Sylvie alla se préparer dans le cabinet de toilette et dans sa chambre, tandis que je sortais mon costume des grandes occasions.
    
    Sylvie fut extrêmement longue, à tel point qu’après trois quarts d’heure d’attente, je manifestais une réelle impatience. Je frappais à sa porte et elle m’interdit d’entrer.
    
    — Plus qu’un instant, me cria-t-elle à travers la porte.
    
    On sait ce qu’une telle chose veut dire dans ce cas. J’avais encore une bonne vingtaine de minutes à attendre... Si je n’avais pas eu cette idée, que je jugeais maintenant saugrenue de l’emmener au restaurant, nous aurions déjà fini notre dîner depuis longtemps !
    
    Elle sortit enfin. J’allais lui dire qu’elle aurait pu s’arranger pour être moins longue quand mon souffle fut coupé. C’est tout juste si je reconnaissais ma fille ! J’avais devant moi la plus ravissante des jeunes femmes. Elle qui habituellement se maquillait fort peu, c’était, ce ...
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