Pari et course - Histoires de Sexe

Pari et course

... associés, j’imagine que la dilatation thermique ne vous est pas étrangère ?
— Vous admettez tout de même que vous êtes couverte de sueur à votre sortie du sauna, ce qui m’incite à penser que vous aimez bien exprimer votre animalité, laisser votre corps réagir naturellement à la chaleur intense. Votre jolie peau couverte de ces perles d’eau, voilà une image qui m’est agréable. Mais pour en revenir à votre question, la dilatation thermique ne m’est pas du tout étrangère en effet. Concept élémentaire, s’il en est un. Il est bien connu que la plupart des matériaux tendent à prendre de l’expansion lorsqu’on les chauffe.
— Eh bien ! Vous me direz quel matériau se retrouve dans votre cuissard, car je crois bien que la chaleur ambiante l’a fait doubler de volume depuis que nous discutons.
— C’est en effet un matériau à fort coefficient de dilatation. Très sensible aux variations de température ambiante. Mais ce n’est pas tant aux lois de la physique que ce matériau répond, mais plutôt à ceux de la chimie organique, madame. Ce qui nous ramène au métabolisme, et à ces réactions instinctives du corps humain. Mais pour en revenir à vos vêtements, je vous offre mes services si vous tenez à refermer votre chemisier avant que vous ne vous réfugiiez à l’air conditionné pour la journée. Un coup de froid peut s’attraper même en été…
— Vous devrez vous défaire de cette sueur qui perle sur votre peau avant de m’approcher ne serait-ce que d’un centimètre supplémentaire. Je tiens à conserver ...

... mes vêtements exempts du sel qui vous recouvre.
— Peut-être que je serais moins couvert de sueur, comme vous dites, si vous aviez respecté la limite de vitesse sur le boulevard. J’ai dû tout donner pour réussir à vous suivre. Mais de mémoire, cet hôtel offre des douches agréables. Certaines chambres sont même dotées de jets doubles, si cela peut vous intéresser. Un rapide passage sous l’eau me rendra plus acceptable pour vous servir.
— Sachez que je déteste perdre mon temps. Si vous avez pris sur vous de me suivre, c’est à votre petit cul de pousser suffisamment pour suivre le rythme que je m’impose. Mais ce que vous proposez serait un compromis convenable, il me semble. Laissez-moi garer la voiture, et je vous retrouverai à l’intérieur.

Elle se rassit dans sa voiture, laissant négligemment sa jupe monter à la hanche, découvrant le creux extérieur de sa cuisse. Me regardant du coin de l’œil, un sourire mutin aux lèvres, elle redémarra et s’en fut dans un vroum vroum bien assumé.

Je poussai mon vélo à travers les portes automatiques de l’hôtel, pénétrant dans le lobby. Le reflet d’un cycliste souriant me suivit sur le plancher de marbre alors que je marchais vers le poste d’accueil.

— Bonjour, je me nomme Alexis. J’ai une réservation pour la journée.
— Ah ! Monsieur Alexis, bien entendu votre chambre… Voici votre clé. Vous avez une chambre au 17e étage aujourd’hui. Le numéro est inscrit sur cette carte.

Je sortis mon téléphone de ma poche dorsale, et composai le ...