1. Le masque d'Amazonie ou les fantasmes d'un nouveau gay. (2)


    Datte: 28/12/2022, Catégories: Gay Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... gagner quelques centimètres... que tu garderas toujours.
    
    — Oui... comme nous. Monté comme un âne.
    
    — C’est possible ça ? Parce que toutes les pommades, les étireurs de bite, etc. cela ne marche jamais.
    
    — Tu t’es déjà informé on dirait... Tu vas voir.
    
    On m’allongea nu, sur le ventre, sur une sorte de lit de fortune recouvert d’une paillasse avec un trou destiné à laisser passer mon chibre. On m’enleva le masque. On m’attacha solidement. Puis le sorcier se plaça sous moi et m’entortilla la boîte et les couilles dans un un complexe réseau de file comme s’il m’avait fait un bondage de la bite. Enfin, il accrocha un poids très lourd. Ce fut assez douloureux.
    
    Puis il enduisit le chibre d’une espèce d’emplâtre rouge à base de plantes, de venin et de chair de serpent broyée et de plein d’autres trucs dont j’ai oublié la liste.
    
    La brûlure fut horrible. Je hurlai et exigeai qu’on mit fin à ce supplice. On me fit alors boire un liquide amer, sans doute à base de drogue, car je fus pris aussitôt de nausée et de vertiges, puis je perdis connaissance.
    
    Il faisait nuit quand je me réveillai, un peu dans les vapes. J’étais toujours chez le chaman. Ma queue était encore un peu douloureuse et chaude comme si je l’avais trempée dans un linge humide imbibé d’eau bouillante.
    
    J’avais grand soif.
    
    Comme s’il l’avait su, il m’apporta une boisson rafraîchissante. Puis il me fit lever. J’étais entièrement nu. Je titubai un peu et mis quelques secondes avant de retrouver mon ...
    ... parfait équilibre.
    
    Il me posa une couronne de fleurs sur la tête, puis il me fit sortir.
    
    En marchant, je sentis mes testicules contre mes cuisses et y portai la main.
    
    Ils étaient plus gros qu’avant, plus pendants, et ma verge était beaucoup plus épaisse.
    
    Nous nous retrouvâmes après quelques pas dans le village des hommes.
    
    Il ne pleuvait pas, mais l’atmosphère était chargée de cette humidité lourde et chaude qu’elle ne perd jamais dans la forêt équatoriale. Un immense feu illuminait la clairière et, soutenu par la lueur de centaines de torches, la mettait dans une clarté assez nette, pour voir plus que le contour des corps. Des hommes, de tous les âges dès lors qu’ils avaient été admis au rang des majeurs, étaient assis ou accroupis autour de du foyer. Quelques-uns allaient et venaient, entièrement nus... Ils étaient nombreux. Toute la communauté devait être présente. On me fit défiler devant eux et je suscitai beaucoup de commentaires. Il y eut des rires dont je ne sus ce qu’ils voulaient dire. Se moquait-on de moi ou se promettait-on à l’avance des réjouissances ?
    
    Je passai devant Alé.
    
    — Ça va ? Près pour ta nuit de noces?
    
    — Ma nuit de noces ?
    
    La voix de Junaito sortit de l’ombre.
    
    — Oui. Ici, même si les hommes vivent en couple, ils sont tous considérés comme les époux des autres. Tu vas rencontrer tes époux ce soir... et sans ton masque... ça va être ta fête!
    
    Quand j’eus fait le tour de la place, on me fit entrer dans une grande case, elle ...