1. La Trinité (6)


    Datte: 27/12/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: lecourtmaltais, Source: Xstory

    ... hommes à qui j’étais prête à m’abandonner totalement. Leurs petits mouvements de concert me rendaient folle. Mon clitoris frottait délicieusement contre Yann et me semblait encore plus sensible après cette dilatation de mes chairs intimes. Je n’en pouvais plus. Alban, extatique, grossissait encore en moi et j’anticipais l’inondation de mon petit trou, juste avant de sentir les jets arriver. Dans le même temps, mon jeune étalon ruait du bassin pour se ficher aussi loin que possible en moi.
    
    « OOOOH ! OH PUTAIN ! AAAAAAAAH ! »
    
    Ce fut le mot de la fin pour moi. Après ce dernier orgasme, exténuée, je ne tolérais plus personne, ni dans mon vagin, ni dans mon cul ! J’embrassai longuement mes deux hommes, puis allai m’installer entre les bras de Yann pour un repos bien mérité. Alban nous fit un grand sourire et se retira en disant : « Bonne nuit les amoureux ! »
    
    Je me blotissai contre le corps élancé et ferme de celui qui m’avait chamboulée en si peu de temps. C’était ce que nous étions maintenant. Des amoureux.
    
    ***
    
    ALBAN
    
    Le dernier jour avait fini par arriver. Nous étions heureux, mais le goût amer de la fin des vacances était de plus en plus présent au fur et à mesure que nous approchions du chenal de la Trinité. Yann, encore sans réelle perspective la semaine dernière, en avait gagné une. Quoiqu’il décide de faire maintenant, il y aurait une condition, qui s’appelle Julie. Julie elle-même avait décidé qu’il était inconcevable qu’elle passe un autre jour sans ...
    ... Yann, et n’allait pas se contenter d’une relation « longue distance » (même si tout est relatif) avec visite les week-end. Et moi, j’avais une montagne de boulot qui m’attendait et m’interdisait toute prolongation de cette croisière idyllique, au grand dam des deux tourtereaux qui ne parlaient que de naviguer à nouveau ensemble. Pour moi, ce ne serait pas avant l’année prochaine.
    
    Leur cafard était assez contagieux. Julie en particulier, semblait angoissée à l’idée de perdre Yann de vue sitôt après l’avoir trouvé, comme si le jeune homme allait s’évaporer. Cela dit, est-ce que cette crainte était si infondée ? Combien de temps son béguin pour Julie allait-il faire tenir en place cet assoiffé d’océan ? Elle se voyait déjà probablement en pleurs sur un quai, agitant un mouchoir en direction d’une voile qui disparaissait à l’horizon...
    
    Une fois la manœuvre terminée et le bateau amarré, nous avons décidé de prendre un dernier verre dans le carré. J’avais quelque chose en tête.
    
    «Oban va rester à quai jusqu’à l’année prochaine…
    
    — Alban, ça aide pas vraiment, là, coupa Julie.
    
    — Il va rester tout seul, vide. Désœuvré. Triste spectacle que celui d’un voilier…
    
    — S’il te plaît…
    
    — Je blague. J’ai trouvé des gens intéressés qui vont en prendre soin.
    
    — Ah bon ? fit Yann.
    
    — Oui, un jeune couple.
    
    — Ils arrivent quand ?
    
    — Leurs affaires sont déjà à bord. Ils sont un peu longs à la détente, mais... »
    
    Le visage de Julie s’éclairait. Julie heureuse, c’était la clé ...