1. Douce descente aux enfers (1)


    Datte: 27/12/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Poivreetsel, Source: Xstory

    Même au bord de la piscine, où habituellement il y a un peu de fraîcheur, il fait une chaleur étouffante. Même le chant des cigales est comme atténué. À peine sortie de l’eau, je suis déjà sèche. Je suis sous l’ombre protectrice d’un platane. La fenêtre ouverte du bureau laisse passer au loin la voix de mon mari. Je ne l’entends pas assez pour savoir la teneur de sa conversation. Sans doute un client, nous dirigeons une entreprise de transport. Mon mari aime de temps en temps reprendre le volant comme à nos débuts. Il m’arrive encore de l’accompagner de temps en temps. Nous sommes amoureux comme au premier jour. C’est un bon amant. Mais là n’est pas le sujet de mon récit, je m’égare. Le sujet monte le chemin menant chez nous. Le sujet, c’est Antoine, le fils de nos voisins et amis. 27 ans, une gueule d’ange.
    
    Il a la réputation d’être autoritaire et excessif, ce qui est loin de me déplaire, moi qui apprécie les hommes à poigne, les types qui me bousculent, qui me remuent dans tous les sens sans me demander mon avis. Les égoïstes, les insatiables qui me laissent pantelante, en redemandant encore. Les "vrais hommes", quoi, qui prennent leur plaisir sans s’occuper du mien. C’est comme ça que je prends vraiment mon pied. Ces derniers jours, il semble avoir jeté son dévolu sur ma petite personne. Décontenancée par ses compliments sans ambages, ses regards concupiscents, je me contente de lui répondre d’un rire nerveux. Je vois bien qu’il s’amuse du trouble qu’il ...
    ... suscite.
    
    Quand il apparaît sur la plage de la piscine, je m’applique une crème solaire sur les seins. Aucune raison de changer mon comportement, il m’a toujours vue, seins nus et en string au bord de la piscine et même ailleurs. Je suis folle, je joue avec le feu, mais bon sang il m’a bien chauffée ce petit salaud. Je veux voir jusqu’où il va oser aller.
    
    — Toujours aussi belle Viviane si j’osais, je dirais bandante, dit-il avec le ton et le sourire d’un homme certain de son charme.
    
    — Au lieu de dire des sottises, rends-toi utile. Applique-moi de la crème sur le dos.
    
    Après lui avoir tendu le tube, je me mets sur le ventre, la tête posée sur mes bras repliés. Je suis certaine de l’effet de mes fesses généreuses offertes à son regard. C’est dans ces circonstances que je ne regrette pas mon abonnement au centre de remise en forme.
    
    Assis sur le bord du transat, il me masse. Ses mains s’attardent sur mes épaules, il est doué. Je me laisse aller. Les bruits de la vie alentour me parviennent assourdis. Le clapotis de l’eau me berce. Ses mains descendent le long de mes flancs pour revenir sur mes épaules. Je soupire d’aise. Maintenant, le creux de mes reins subit sa douce caresse, ses mains remontent lentement vers mes omoplates. Il écarte délicatement la ficelle du string, fragile protection, et inutile protection de ma pudeur.
    
    — Retire-moi ça. Tu vas avoir des marques, dit-il.
    
    Je me contente de râler, comme écrasée de chaleur. Je proteste sans conviction quand il entreprend de ...
«123»