Itinéraire d'un boulet - Histoires de Sexe

Itinéraire d'un boulet

... cause d’un obus de la Seconde Guerre mondiale trouvé à côté des voies. WTF ! C’est le gros bordel, je ne sais pas du tout comment rentrer. Et avec le récent déménagement de mon meilleur pote, je n’ai plus personne de proche à Paris intra-muros, à part… À part Chiara.

C’est trop gros, elle ne va pas me croire… Mais je suis aidé par le fait que toutes les chaînes d’actu en parlent, alors je l’appelle. Désolé Chiara, je ne sais pas comment rentrer, je sais j’abuse, cette fois je dors sur le canap, tout ça… « Non non c’est bon, ça me fait plaisir, vraiment ! Et tu seras mieux dans le lit… » Euuuh, OK !

Cette fois elle m’accueille en pyjama. Avec un T-shirt blanc semi-transparent en guise de haut, mais bon, on ne se refait pas… Je me rince discrètement l’œil, mais j’arrive à rester zen. Elle me dit d’office qu’elle est contente que je sois là, mais qu’il est tard, elle se réveille tôt le lendemain, allez au lit.

Je lui propose quand même un massage de remerciement pour m’accueillir, elle accepte bien volontiers. Notre conversation a complètement libéré mon esprit, et puisqu’il n’y a théoriquement aucune ambiguïté, je lui masse le dos et les épaules directement sous son T-shirt, puis le lui fais enlever. Je suis en train de masser Chiara torse nu. Je ne vois pas sa poitrine, mais qu’importe, mon cerveau danse le disco. Je m’occupe ensuite longuement de ses pieds, puis ses mollets, à même la peau. Tellement douce… Une trentenaire avec une peau de bébé… Pour la suite ce ...

... sera au-dessus du pantalon, n’abusons pas… N’empêche que même recouvert de textile, son cul est jouissif à masser. Bon sang, je suis en train de masser l’Incroyable Uc, pour de vrai ! Ce cul auquel j’ai si souvent pensé, et pas qu’en me rasant… Je savoure le moment. Mais Chiara est tellement crevée qu’elle commence à s’endormir sous l’effet du massage ; je termine en lui baisant le front. Cette fois je ne tarde pas à m’endormir.

Ce sont les lèvres de Chiara qui me réveillent. Elle est contre moi, m’embrasse la joue, une fois, deux fois, puis la tempe, l’oreille… Dans un demi-sommeil, j’agis en pilote automatique et la prends dans mes bras, puis l’embrasse. On se câline longuement, je lui caresse la poitrine, par-dessus le tissu, et puis je m’enhardis, je soulève le textile et ma bouche s’empare de son téton arrogant. Gémissement de plaisir de Chiara, qui retire son T-shirt. C’est parti.

Après de voluptueux câlins, c’est dans un état presque second que je la pénètre. Par-derrière, sur le côté, en la serrant fort contre moi. Moment magique, unique, terriblement puissant. Même dans mon état semi-onirique j’ai conscience que je me souviendrai toute ma vie de cet instant…

Le matin, on agit presque comme s’il ne s’était rien passé, mis à part des échanges de sourires mi-gênés mi-béats. On se sépare sur une bise en se souhaitant une bonne journée, une journée de bureau que je vais passer complètement dans la lune avec un sourire un peu stupide…

On s’est rapidement revu avec ...