Itinéraire d'un boulet - Histoires de Sexe

Itinéraire d'un boulet

... moins ça prouve qu’elle en porte une… Mais bon Dieu, ce cul… CE CUL !!! C’est la Joconde des culs, il est juste parfait, surtout dans cette position, pour le moins… suggestive !

Et le troisième bug de cerveau arrive quand elle s’installe sur le lit et commence à se passer de la crème sur les jambes : grosse provoc, ou juste son rituel du soir ? Le spectacle est exquis, mais me laisse pantois. Après une longue hésitation, j’ose enfin lui demander si je peux en mettre. Elle me dit oui, je me sers… et applique la crème sur mon propre bras, sous le regard étonné de Chiara. Cette fois, mon cerveau a complètement planté…

Du coup je ne comprends pas bien quand quelques instants après Chiara s’agace soudain parce qu’il est tard et qu’elle doit se lever tôt le lendemain, allez on éteint la lumière. Je n’arrive pas à dormir, évidemment, partagé entre l’envie de tenter une approche et la peur de me prendre le méga-vent de la mort.

Chiara m’en fait une dernière le lendemain matin, quand après être allée à la salle de bain elle en ressort torse nu, un bras devant les seins, pour prendre un truc dans la chambre. Là, je sens clairement qu’elle me nargue. Sérieux, ça lui aurait pris combien de temps de remettre sa nuisette ? Je fais comme si de rien n’était ; son agacement est palpable.

Chiara expédie les au revoir, clairement de mauvaise humeur.

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Après cette nuitée particulière chez Chiara, voilà qu’elle me fait ostensiblement la tête : jamais dispo pour se ...

... voir, réponses laconiques à mes messages, etc. J’en souffre, et me sens con, mais alors con… Allez, relativisons, y’a pire… Mais quand même…

Quelques mois passent… et puis progressivement on en revient quasiment à la situation d’avant, même si je sens que ce n’est plus tout à fait pareil : nos déjeuners sont sympas, mais Chiara ne se lâche plus comme avant…

Et puis un mardi, pour changer, on dîne ensemble. Et à un moment, je me décide à lui reparler de cette nuit-là… Je lui dis tout de go que je ne savais pas comment interpréter son comportement et du coup que dans le doute je n’ai rien fait. Elle me répond en gros que c’est un malentendu, heureusement que je n’ai rien tenté parce que ç’aurait mis fin à notre amitié, tout ça (mouais, elle est aussi crédible qu’un démarcheur de produits amincissants, mais passons). Je rentre dans le truc en lui disant que je suis très heureux et soulagé qu’il ne se soit rien passé, alors. Elle me remercie, me dit que je suis un vrai ami sur qui elle peut compter, bla-bla-bla (mouais, marmotte-choco-alu, hein…). Ceci dit, j’ai comme le cœur plus léger en repartant : j’ai le sentiment que ce grand moment d’hypocrisie mutuelle nous a permis de sauver la face et de passer à autre chose ; exit le très gênant souvenir de mes bugs à répétition chez elle !

Mais arrivé à la gare, où je dois prendre mon train de banlieue, surprise : zéro train. Trafic totalement paralysé, taxis et bus de substitution complètement pris d’assaut et cohue à la gare, à ...