S'il vous plaît Maître (3)
Datte: 23/12/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Thrùd, Source: Xstory
... qu’une question de temps.
Mais à quoi bon résister ? Vous adoriez déjà m’entendre vous supplier. Et j’adorais déjà vous contenter. Alors, j’ai tenté à plusieurs reprises de vous supplier, mais le mords entravait mes paroles et dès que j’essayais d’articuler, votre langue et vos doigts s’agitaient de plus belle. Oh Maître, vous ne m’aidiez pas. Je n’ai pas compté mes tentatives, mais je les sais nombreuses. J’ai fini par réussir à vous supplier dignement et vous m’aviez enfin autorisé à jouir. Je ne me souviens que de la tension qui parcourut l’intégralité de mon corps lorsque votre ordre est tombé. Pour vous, c’était un simple mot, pour moi, c’était une libération. Comme si mes entraves n’existaient plus, comme si j’étais de nouveau entièrement libre.
Mon esprit s’est embrumé pendant que vous me détachiez du lit, membre par membre, en prenant le temps. Je me suis roulé en boule à vos côtés et tentant de récupérer le contrôle de mon corps. Vous avez détaché le mords, mais mes mâchoires y étaient solidement ancrées et il me fallut votre aide pour réussir à ouvrir la bouche pour le libérer. Mon corps tremblait, mais point de froid. Oh Maître, ...
... j’aurai aimé pouvoir venir me blottir dans vos bras. Mais comme à chaque fois, toutes les bonnes choses ont une fin. Vous m’avez embrassée doucement, plusieurs fois, puis nous avons parlé de cette séance, des précédentes, des potentielles suivantes.
Notre discussion a duré plusieurs minutes puis vous vous êtes redressé et avez regagné le salon pendant que j’enfilais rapidement quelques vêtements. Je vous ai rejoint dans le salon où je nous ai préparé un thé. Nous en avions besoin tous les deux. Nous avions parlé de tout et rien afin de redescendre mutuellement. Les bleues et autres marques commençaient à se faire sentir sur tout mon corps alors que l’heure de votre départ approchait. Une fois le thé fini et une dernière embrassade, vous avez disparu.
C’est alors qu’un grand vide s’est emparé de moi et depuis, je ne me sens jamais aussi vide que lorsque je vous quitte. Mais c’est ce vide que vous comblez à chaque fois que je vous revois. C’est ce manque qui me rend si accro à vous. C’est ce manque qui fait que j’attends toujours avec impatience votre venue. C’est ce manque qui fait que je ne peux passer une journée sans penser à vous Maître, mon Maître.