1. UNE ADORABLE PETITE CHATTE 4


    Datte: 21/12/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alain Dex, Source: Hds

    Elle suça en pensant avec dignité qu’au moins elle n’avait jamais permis cette honteuse caresse à son mari. Cela la consola. Elle n’était pas une salope. Elle avala en toussotant quand le terrible engin envoya une nouvelle salve au fond de sa gorge.
    
    Une lumière s’alluma à l’étage. Immobilisation immédiate des combattants. « Chou, où y-a-t ’il de l’Alka Seltser ? » « Dans la pharmacie, en-haut, à gauche… » « Que fais-tu en bas ? » « Je m’occupe de Mimi… retourne dormir ! » Après quelques longs instants, la lumière s’éteignit et la porte de la chambre claqua.
    
    C’était le moment de faire sortir Mimi, la pauvre.
    
    UN AMOUR DE PETITE CHATTE 4
    
    Lucille n’eut aucune peine à trouver Mimi, sa petite chatte. Elle la découvrit, bien sûr, couchée dans le panier à linge, dans la buanderie. La chatière, dans le bas de la porte qui donnait sur l’extérieur, était bloquée. Les lecteurs les plus attentifs s’en souviennent. Les autres n’ont qu’a se reporter aux précédents chapitres. Cela peut être amusant. Donc, Lucille prit Mimi dans ses bras, la câlina un peu, malgré l’heure indue et la mit dehors.
    
    Lucille avait trop bu et elle était très fatiguée. Maintenant que Mimi était libérée, vivement au lit pour dormir les deux heures maximum qui restaient de la nuit.
    
    Elle s’apprêtait à regagner la chambre conjugale au premier étage. Mais le divan où dormait Claude se trouvait sur le chemin le plus court pour y parvenir. S’il dormait, il valait mieux faire le tour du salon, pour ne pas ...
    ... le réveiller. Mais s’il ne dormait pas, il allait se demander la raison de cette manœuvre et, peut-être, culpabiliser eu égard aux faits scandaleux qu’il avait commis Lucille. Ou même pire encore, devenir jaloux de son mari. Une amitié brisée à cause d’elle, en somme… Elle ne voulait pas, à aucun prix, être la cause d’une altération ou de la rupture d’une si belle amitié. Ça non.
    
    Elle passa sur la pointe de ses pieds nus près du divan où devait normalement dormir profondément le coupable de trois abominables excès perpétrés contre sa personne.
    
    Dans le noir, elle se sentit happée par des bras solides et à nouveau plaquée à genoux contre le divan du stupre. Elle ne cria pas. Son mari s’était rendormi et avait besoin de sommeil. Il travaillait demain. Elle avait sa conscience pour elle. Elle avait fait ce qu’elle avait pu. Elle pardonnait d’office à l’homme, le pauvre, mû, sans doute inconsciemment, par le plus pervers des instincts, qui s’était agenouillé derrière elle et qui faisait sentir sans la moindre pitié à son intimité l’imminence d’un nouvel assaut. L’engin d’artillerie lourde se présentait une fois de plus à l’entrée du sanctuaire. Mon Dieu, ces hommes !
    
    Mais que se passait-il ? La gueule de l’engin, après avoir pourtant aisément forcé l’entrée, ne pénétrait pas davantage. Il se contentait de voyager. Comme s’il se contentait de récolter le liquide secrété, d’ailleurs en abondance et bien malgré elle, par l’entrée intime de Lucille. Elle comprit trop tard le ...
«12»