La mini - Histoires de Sexe

La mini

... pas grand-chose – une mini – pour que… le désir change de bord.
— Mais tu as eu envie d’être à ma place ?
— Ben, c’est vrai qu’une fois rentré chez moi, cette mini tournait dans ma tête. J’avais envie de ressentir moi aussi les regards sur moi, le désir…
— Le désir des hommes ? le coupai-je.
— Euh…
— Tu sais, moi je me sens à l’aise avec toi, alors je te confie des trucs très perso. Tu peux en faire autant.
— Ben ouais, j’avais plein de fantasmes homos… C’était comme si tu avais fait péter une digue. Je n’avais jamais ressenti ça. J’étais excité comme un fou. Tu as déjà eu des expériences homos ?
— Oui, quelques-unes.
— Même depuis que tu es avec Cathy ?

Je me demande si cette question ne veut pas dire que je reste ouvert aux expériences… Je choisis de le laisser dans l’incertitude. Je demande :

— Tu voudrais essayer une mini ?
— Je dois dire que ça me plairait, même si je vais avoir l’air très con.
— Si tu veux, je t’emmène. Moi j’ai envie de te voir en mini. La mienne, je l’ai achetée rue Brunellière ; ils en ont plein. Si tu veux, on y va jeudi prochain. Disons 18 h.
— D’accord.

Le jeudi suivant à 18h, je retrouve Seb comme convenu. Il arrive à pied, vêtu d’un jean et une chemisette bleue. Il a le rouge aux joues. Ce doit être l’excitation de l’essayage à venir ! Et moi ça me plaît de sentir son excitation.

On entre dans la boutique, et je le mène droit au rayon mini.

— Tu fais quelle taille ?
— Du 38.

On en trouve trois, dont une noire, dans ...

... un genre simili cuir. Fait penser à du latex. Un peu mauvais genre. Même franchement. J’adore.

— Viens, tu vas les essayer.

Je l’emmène aux cabines. Il entre. Je l’entends qui essaye les minis. Après quelques minutes, il me dit en entrebâillant le rideau :

— Viens voir.

Je rentre avec lui dans la cabine, et le découvre avec la mini noire. Il a de belles jambes fines. Ses poils blonds sont à peine visibles. L’émotion lui rougit les joues.

— Pas mal du tout. Elle doit être presque aussi courte que la mienne. Ça fait un peu trottoir, mais j’aime.
— Ouais, c’est vrai. Faudra que je compense avec la chemise.
— Tourne-toi.

Il se tourne, j’en profite pour poser mes mains sur ses hanches.

— Penche-toi un peu.

Il obéit. Mais mains glissent sur ses fesses et s’y attardent.

— C’est quoi cette matière ?
— Polymétacravate de tergal, je crois, répond-il, confirmant son sens de l’humour qui me ravit.
— Oui, ça doit être ça, je réponds en pelotant carrément son cul. Tu aimes ?
— Tes mains ? C’est pas désagréable.
— Bon, y’a un truc qui ne va pas, c’est le slip. Un pauvre Dim, ça fait pas l’affaire. Faut qu’on s’équipe de strings en dentelle. Non ?
— Grand fou ! Jusqu’où iras-tu ?
— Jusqu’où tu me le permettras, je réponds en le regardant droit dans les yeux.
— Bon, je la prends.
— Allez, rhabille-toi, je dis en sortant de la cabine.

Ouf, il devait faire 50° dans cette cabine, tellement c’était chaud.

Il ressort en tenue « convenable », il règle son ...