La mini - Histoires de Sexe

La mini

... plaisir à danser en mini, à sentir les regards sur moi, mes jambes et mon cul. Je me sens vraiment bien comme ça. Je vois Seb danser un peu plus loin. Ses mouvements sont assez sobres, mais c’est fluide et il a le sens du rythme. J’aime le regarder, et j’aime qu’il me regarde. J’ai envie de ses mains sur moi.

La soirée a continué dans la joie, la danse, la déconnade. Un vrai plaisir. Cathy et moi sommes partis vers 4 h du mat’.

— Tu as passé une bonne soirée, ma chérie ?
— Oui, super. Tout le monde était en forme, la musique extra. J’ai dansé comme une folle. Mais toi aussi, tu as l’air de t’être bien amusé ! Tu as eu un beau succès, notamment auprès de Sébastien, il me semble…
— C’est vrai, ça m’a fait bien plaisir de le retrouver. Il est cool, intéressant, sympa. J’en suis tout chose.
— Et comment tu t’es senti, en femme ?
— Une seconde nature ! En fait, j’ai trouvé ça agréable, passé la première heure. Au début, j’étais trop exposé, j’avais du mal à me détendre, mais après je me suis senti de plus en plus à l’aise. Et puis la picole a dû m’aider aussi, les regards ne me pesaient plus. C’est pas désagréable de se sentir regardé.
— Par les hommes ?
— Oui, c’est vrai que la mini attire plus le regard des hommes. J’ai joué le jeu. Vous avez de la chance, vous les femmes, de pouvoir danser les jambes à l’air.
— Et les fesses ?
— Oui, c’est vraiment plus excitant que le pantalon.

Le mardi suivant, je reçois un appel de Sébastien vers 20 h. Après quelques ...

... commentaires sur la soirée d’anniversaire de Marion, il en vient au fait :

— Ça te dirait qu’on prenne un pot ?

Je sens bien qu’il est un peu gêné de me proposer ça.

— Volontiers, mais quand ? je réponds sur un ton enjoué visant à le mettre à l’aise.
— Demain vers 18 h, tu es libre ?
— Je vais me libérer.
— Super, alors on se retrouve au café le Select, près de la place du Pilori, ça te va ?
— Parfait, à demain.

Le lendemain, je mets un jean et un T-shirt, et pars en ville à grands coups de pédales. On se retrouve comme convenu. Quand j’arrive, il est déjà installé à une table près de la vitre. Il porte un pantalon de toile bleu foncé et une chemisette ocre. Il a un air de petit garçon dans un corps devenu soudainement trop grand.

La discussion démarre, sur le boulot, les loisirs (il fait de l’aviron), les souvenirs, etc. Je me sens vraiment en confiance, et je crois que c’est réciproque. Puis la conversation dévie vers la soirée d’anniversaire de Marion.

— Tu étais vraiment bien en mini. Tu avais l’air à l’aise. Comment c’était pour toi ?
— La première heure, je n’étais pas très à l’aise, mais après c’était de mieux en mieux. J’ai beaucoup aimé danser comme ça, les jambes à l’air. Faut dire que je suis un peu exhibitionniste. J’ai aimé les regards sur moi. Le tien par exemple.

Il marque un temps d’arrêt, puis dit :

— C’est vrai que ça m’a… troublé de te voir comme ça. Et ça me troublait d’être troublé. Par un homme, je veux dire. Comme s’il suffisait de ...