1. Inanna


    Datte: 18/12/2022, Catégories: fhhh, nympho, hotel, facial, Oral Partouze / Groupe policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... en grand, j’en entends le grincement, il doit y avoir des haut-parleurs dans le petit couloir. Des pas, puis je vois des hommes, certains couverts d’un peignoir, d’autres vêtus d’un simple slip, qui entrent de manière solennelle. J’en compte quatorze qui défilent dans le salon ; quelques-uns vont gober des raisins au buffet, d’autres s’assoient dans les fauteuils moelleux. Ils patientent, certains discutent calmement entre eux. Jeunes et moins jeunes, torses nus, poilus ou non, en forme, emplis de vitalité et bien mis. Cette assemblée exclusivement masculine est diversifiée : des hommes d’origine africaine, des Asiatiques, des Berbères, des Caucasiens.
    
    — Psst ! c’est vous ?
    
    Je me retourne pour voir l’homme qui attendait dans le couloir avant moi. Bien qu’il ait le visage mi-éclairé, je le reconnais bien, c’est Tony le réceptionniste de l’hôtel dans ce pays de palmiers et de soleil, celui qui m’avait donné la carte de visite m’ayant mené à cet étrange endroit.
    
    — Vous êtes finalement venu ?
    — Et vous aussi, Tony, à ce que je vois…
    — Oui, mais la discrétion est de mise. Ici, je m’appelle Willy…
    — Très bien, que je lui réponds en imitant son chuchotement.
    — Vous ne serez pas déçu, je vous assure, j’en ai entendu parler : Inanna est jeune dans le milieu, mais tous les membres souhaitent participer à ses saturnales.
    — Vous n’avez jamais participé, vous ?
    — Non, c’est la première fois et, comme vous, je ne suis qu’un témoin dans les gradins. À l’hôtel où l’on s’est ...
    ... rencontrés, vous et moi, j’ai organisé la dernière logistique. Mais ici, au Diana, c’est encore plus élégant !
    
    Je n’en peux plus de l’entendre, surtout que quelques hommes dans le salon se lèvent, faisant quelques pas et d’autres s’empressent de gober des fruits.
    
    — Bon, je vais me trouver un autre coin.
    — À bientôt. Peut-être serons-nous de l’autre côté du miroir, la prochaine fois ?
    — Qui sait ?
    
    Je me faufile dans le couloir opposé, j’y croise trois ou quatre autres personnes, attentistes au futur spectacle, puis me pose devant la meurtrière donnant vue directement sur la double porte. Un autre homme en ombre, tapi dans le couloir, à une fenêtre près de moi, transpire d’excitation et ne cesse de bouger nerveusement. Je devrais prendre un autre point d’observation, mais la vue me semble parfaite à cet endroit. Le groupe d’hommes dans le salon s’installe entre temps en deux rangs, l’un face à l’autre, faisant une sorte de haie d’honneur. L’homme en sueur près de moi chuchote :
    
    — Ça va commencer, ça va commencer…
    
    Et en effet, la double porte ornementée s’ouvre, laissant voir Inanna debout dans l’embrasure, les mains sur les hanches, les cheveux longs, noirs et ondulés auréoler son être. Inanna. En longue nuisette noire, semi-transparente, ouverte devant son corps. Son corps, brun, tout en courbes, des seins aux hanches en passant par la taille, avec de longues cuisses, revêt un harnais de cuir noir, les bandes s’enchevêtrant sur son ventre plat, contournant ses ...
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