1. Inanna


    Datte: 18/12/2022, Catégories: fhhh, nympho, hotel, facial, Oral Partouze / Groupe policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... décevoir monsieur. Pour l’heure, nous ne vous connaissons pas, et Inanna refuse toutes rencontres impromptues.
    — Mais c’est que je me suis inscrit…
    — Oui, mais vous devrez être dans les gradins, pour cette fois. Qui sait par la suite ?
    — Les gradins…
    — C’est un bien grand mot, j’en conviens.
    — Comment puis-je faire pour entrer ? lui ai-je répondu en pointant la porte du fond.
    — Chaque personne est triée sur le volet. Nous connaissons minutieusement chacun qui peut entrer.
    — Mais comment faire ?
    — Laissez-nous vous connaître…
    
    Nous nous sommes regardés, Raul et moi, attendant que l’un réagisse avant l’autre. Je n’ai pas cédé.
    
    — Veuillez signer ici. De votre pseudonyme. Très bien. Venez…
    
    J’ai suivi Raul derrière son comptoir. Le garde m’a suivi des yeux. Raul a ouvert une porte dérobée, cachée derrière un miroir.
    
    — Par ici monsieur. Je vous souhaite de passer une belle journée. Vous pouvez partir quand vous voulez. Peut-être accepterez-vous par la suite que nous vous connaissions mieux, qui sait ?
    
    Silencieux, je l’ai regardé d’un air intrigué – trop de questions étranges ! – et sans savoir où je mettais les pieds, je suis entré dans un monde stupéfiant.
    
    Tout est sombre, très peu de lumière. Je tends les bras à l’aveugle pendant que je marche durant quelques mètres dans un couloir exigu. J’arrive à un embranchement : le couloir continue devant, je peux tourner à droite. Il y a plus de luminosité dans ces passages, je me dirige à droite pour apercevoir ...
    ... un homme debout, attendant, le visage contre le mur. En m’avançant, je remarque des petites fenêtres, probablement des miroirs sans tain de l’autre côté, donnent une vue sur un immense salon raffiné : j’imite l’homme, à quelques mètres de moi, pour observer à travers la meurtrière.
    
    Sous un lustre majestueux, bon nombre de fauteuils confortables avec leur petite table d’acajou, disséminés dans la pièce. Il y a des sofas ornés avec des coussins en dorure, du mobilier dressé avec des victuailles : des raisins, des tranches de melons, des petits amuse-bouches frais, du cake, tout plein d’aliments légers, mais tenant au corps. Plusieurs bouteilles d’eau, des couverts. Un peu plus loin, disposé à différents endroits du chic salon, des paniers avec des lingettes, des serviettes. Près de deux lave-mains en céramique, surmontés d’une panoplie d’essuie-mains encore, d’autres paniers dont je ne distingue pas le contenu.
    
    La salle est grande, disposée au mieux ; une table basse princière, avec des pieds en arabesque, sans aucune chaise autour, trône au centre de la pièce. Il y a de la place pour circuler, pour s’asseoir, pour se ravitailler, pour se laver. La porte de la vitre du frigo à vin laisse voir des bouteilles de mousseux, de champagne.
    
    Sur tous les murs de la pièce, des miroirs qui doivent être semblables à celui par lequel je regarde. J’en déduis que le réduit sombre dans lequel je me trouve fait le tour de ce riche salon. La double porte ornementée, seule issue, s’ouvre ...
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