Inanna
Datte: 18/12/2022,
Catégories:
fhhh,
nympho,
hotel,
facial,
Oral
Partouze / Groupe
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... trousse contenant seringue et poison. Je préférais tout prévoir.
Je me suis loué une petite garçonnière près de la plage, à cent mètres de l’hôtel Diana. Charlène avait déniché les infos que le « patron » de MoonWar, Steve et Mac allaient y loger. C’était parfait : j’ai trouvé la petite maison, elle m’a rappelé la dernière véritable baise que j’ai eue avec Raïssa, et deux autres hommes, dans un décor aussi enchanteur, de plage et de rhum, peu après l’aventure du Felipa. Elle était idéale pour mon plan, cette ancienne cabane de pêcheur reconvertie pour la location touristique. Une petite terrasse à l’avant, des parasols non loin, et grâce à une petite descente herbagée, on accédait à la mer. Un petit bateau à moteur était attaché à un ponton. Parfait.
L’intérieur de la cabine était chic sans être extravagant. Seulement deux pièces, la chambre située dans le fond, décorée de coquillages, de coussins éparpillés, et des grandes fenêtres à ouvrir.
J’ai déposé mon barda et suis parti à l’hôtel Diana, mes cibles déjà arrivées. Je n’ai pas envoyé Milly à la récolte d’information. Je suis resté moi-même, les cheveux attachés en style samouraï sur le sommet de la tête. Je suis donc entré au bar de l’hôtel comme un touriste occidental avec un petit sac en bandoulière, j’ai commandé à boire, j’ai observé.
Encore ici, des jeunes, des couples, des plus vieux, tous prêts à faire la fête, c’était supposé être ça les vacances, non ? Le bar donnait aussi sur la plage, il y avait ...
... de la music-dance sous les bambous de la paillote ; des repas distribués par des serveurs bien habillés, une ambiance fébrile de « OOoouuh ! » hurlés par des groupes de jeunes femmes.
Je pourrais facilement « choper », en ramener une ou deux à ma petite cabane, nous amuser en liberté. Mais non. Bien que j’enfile ma deuxième bière et mon troisième ti-rhum, j’étais en mission : il me fallait repérer. Bien que je connaisse les visages des trois gars de MoonWar – le « patron », Steve et Mac –, je ne les ai pas repérés au bar. J’ai bougé : je connaissais le numéro de leur chambre, Charlène avait intercepté leurs messages.
Ascenseur, quatrième étage, ding ; les hôtels se ressemblent tous, couloir avec des tapis au sol, des miroirs au mur. Milly en aurait profité pour se reluquer. Pas moi. Arrivé à la chambre du « patron », j’ai sorti de ma besace un appareil électronique dont j’ai fait glisser l’embout plat dans la serrure. J’ai attendu dix secondes avant que le voyant s’allume et clignote au vert, j’ai tourné la poignée. Je suis entré sur mes gardes. Ils pouvaient être là, les gars : mais la pièce était vide, par chance. Si j’avais entendu du bruit, des pas, des conversations, je me serais retiré sans attirer l’attention.
J’avais besoin de peu de temps : fouiller rapidement s’il ne s’y trouvait pas des documents, déposer mon paquet, partir. Dans la valise du « patron », rien de spécial sinon une arme de poing. Dans le placard, des habits normaux, rien à signaler. Au centre ...