1. La descente aux enfers de Marion (7)


    Datte: 18/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: mmuller, Source: Xstory

    ... m’emmena vers la pièce centrale de la cave.
    
    — Assieds-toi ! me dit-il en montrant le fauteuil médical.
    
    Je n’avais pas vraiment intérêt à désobéir et je m’assis sans tarder.
    
    — Nous allons commencer par mesurer ta patience, m’annonça-t-il tout en saisissant mes bras. Il les attacha tous les deux fermement sur les accoudoirs, avec de larges lanières en cuir.
    
    — Laisse-toi faire ! me dit-il, tout en inclinant doucement le fauteuil, jusqu’à me retrouver totalement allongée, jambes tendues, à environ 25 degrés par rapport au sol.
    
    Je glissais et devais tendre mes bras pour rester sur le fauteuil qui ressemblait maintenant plus à une table de dentiste qu’à un fauteuil de gynéco... La puissante lampe au plafond ne rajoutait rien à l’affaire.
    
    — Je ne sais pas si je préfère le dentiste au gynéco... pensais-je intérieurement.
    
    Laurent semblait avoir remarqué que je glissais, puisqu’il immobilisa mes deux jambes, semi-écartées, à l’aide des mêmes lanières qu’il avait utilisées pour mes bras. Enfin, il passa deux dernières sangles, bien plus épaisses, autour de mon abdomen et de ma poitrine. J’étais maintenant complètement immobilisée, ne pouvais bouger que le cou.
    
    — J’ai besoin de supprimer tous tes sens, m’annonça-t-il froidement. J’ignorais ce qu’il voulait dire par là, mais je dois dire que cela m’inquiétait.
    
    Il plaça alors un masque épais sur mon visage, m’aveuglant totalement. Je ne pouvais à peine distinguer quelques rayons de la lampe qui filtraient à ...
    ... travers le tissu.
    
    — A plus tard, me dit-il avant de poser un casque anti-bruit sur mes oreilles.
    
    Je compris alors que j’allais certainement rester dans cette position pendant un moment, et commençais à comprendre ce que signifiait « mesurer ma patience » ...
    
    J’ignore si Laurent est resté dans la pièce ou s’il est parti tout de suite. Le fait est qu’il ne se passa rien pendant un long moment. Combien de temps ? Aucune idée, deux heures, peut-être quatre. On perd très vite la notion du temps dans ce genre de situation. Je crois même m’être endormie.
    
    Après ce long moment, quelque chose me réveilla en sursaut : un liquide chaud coulait sur ma poitrine ! Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour me rendre compte qu’il s’agissait d’urine.
    
    — Laurent ? demandai-je.
    
    La seule réponse que je reçus fut un violent coup (de ceinture peut-être ? difficile à dire) sur ma cuisse. Je ne pus retenir un hurlement de douleur mêlée de surprise. Le jet d’urine s’arrêta quelques secondes plus tard.
    
    Cette urine, aussi désagréable est humiliante qu’elle soit, m’avait au moins réchauffée. Mais ce réconfort ne fut que de courte durée. J’étais maintenant trempée, et – je l’imagine – à nouveau seule dans la cave. Mes doutes furent alors vérifiés : Laurent avait baissé le chauffage et j’avais de plus en plus froid à mesure que l’urine refroidissait.
    
    Le temps devenait vraiment long, et avec le froid, c’est l’angoisse qui commençait à arriver. Les heures passaient, et je n’espérais qu’une ...