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Sarah 5
Datte: 14/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: LECOURBE, Source: Hds
... sillon rouge, toujours sensible, elle avait glissé à mon oreille : «Il est bien où il est ce connard ! Mais putain, quel dommage, il maniait le long fouet comme un dieu ! » Voyant ma surprise, elle n'avait pas poursuivi sur le sujet. J'en sais assez sur les fantasmes de Linda pour ne pas m'être formalisée outre mesure de sa remarque. Ce qui est sûr c'est que la pression est sur moi maintenant. Elle est là, frémissante de désir, offerte, prête à supporter le pire supplice sans qu'à aucun moment quelqu'un d'autre que moi ne décide d'y mettre un terme. L'attente que je lui impose sans qu'elle ne réagisse est bien plus la conséquence de ma crainte de ne pas être à la hauteur que la marque d'un besoin d'accentuer encore ma position dominante. Je m'approche doucement de ce corps magnifique que la lanière de cuir va marquer durement. A califourchon sur la chaise, elle a reculé ses fesses au maximum sur l'assise et j'ai immobilisé ses bras et ses jambes avec les cordelettes. Menton posé sur le dossier, l'inclinaison de son dos luisant laisse accessibles deux seins sublimes aux pointes érigées qui ne seront pas épargnés par la lanière. Elle frisonne en sentant ma main parcourir sa peau blanche encore exempte de toute marque et le gémissement qu'elle laisse échapper agit sur moi comme un catalyseur. A bonne distance, je saisis de ma main libre la mèche venimeuse de ce superbe fouet noir et blanc et je me laisse guider par nos désirs réciproques. Le sifflement cadencé de la ...
... lanière qui balaie depuis un moment son dos et ses fesses au rythme des cris étouffés de Linda agit sur moi comme une drogue et presque inconsciemment la force de mes coups augmentent comme si les premiers fins sillons rouges qui zèbrent déjà toute cette peau offerte n'étaient pas suffisants pour assouvir mon plaisir. Les claquements de plus en plus secs que mes gestes provoquent maintenant résonnent dans la pièce et évoquent irrémédiablement chez moi des scènes de flagellation cruelles vues dans des films et des vidéos quand j'étais adolescente. Je me souviens très bien de cette époque où je passais des heures sur la toile pour en découvrir de nouvelles, réelles ou simulées. Peu m'importait. Le bruit et les marques que le fouet faisait apparaître à l'écran me mettaient à chaque fois dans un état d'excitation indescriptible. Mon jardin secret, au point de me demander à l'époque si j'étais une fille normale. Cette difficulté à accepter ce versant de ma sexualité dura jusqu'à ma rencontre à vingt ans avec un homme un peu plus âgé. Je passais pas mal de temps chez lui et, un soir, nous regardions le film « 12 years a slave » gentiment enlacés. Une petite soirée ciné à la maison rien de plus classique jusqu'à cette scène très réaliste où une jeune esclave est fouettée jusqu'au sang. On n'a pas pu voir la fin, cette fois-là ! En me découvrant complètement excitée comme lui, il m'avait baisée comme un fou et nous avions fini la nuit à nous faire des confidences. Cette même culpabilité de ...