Sarah 5
Datte: 14/12/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: LECOURBE, Source: Hds
Sarah 5
Une fine couche de sueur perle sur la peau nue de Linda.
Depuis notre réveil, j'ai senti qu'elle rongeait son frein, pressée de voir la journée filer pour céder enfin la place à un tête à tête. Une journée un peu triste, je dois l'avouer, avec le départ de Tom pour Paris dans l'après-midi. Le coquin a un peu alourdi ses bagages en embarquant la belle Cloé. Quand, ensemble, ils nous l'avaient annoncé, la veille, je n'avais pas été surprise une seule seconde. Pas plus que Linda d'ailleurs. Entre-eux d'eux ça avait matché du feu de dieu ! Je suis vraiment heureuse d'avoir provoqué cette rencontre en l'appelant à l'aide mais forcément aussi un peu triste de les voir nous quitter pour profiter de Paris en amoureux . Côté boulot, reprise officielle pour tous les deux prévue dans cinq jours. Nos exploits, diversement appréciés en haut-lieu, ont eu quand même pour effet de nous gratifier de quelques jours de plus pour souffler. Mais si, tout à l'heure, Tom savait en montant dans le train assez précisément ce qui l'attend avec une session de formation de nouveaux recrutés, de mon côté, c'est toujours très flou. Je sais simplement que mon chef veut s'entretenir avec moi dès mon retour. Pas sûr qu'avec le coup que je viens de lui faire, il m'attende avec des perspectives réjouissantes. Mais en fait, cette histoire m'a fait prendre du recul et je me sens capable de l'affronter au cas où il voudrait me coller au placard. Non, ce qui me prend bien davantage aux tripes ...
... maintenant que nous sommes revenues dans l'appartement de Linda, c'est ce que je tiens dans les mains...
Depuis plus de quinze minutes la belle brune est solidement attachée, entièrement nue, sur une des chaises hautes du coin repas. Elle n'a rien exigé. C'est moi qui ai ouvert la boîte de Pandore. Sans rien lui dire, peu après notre retour, je suis ressortie de la chambre qu'elle occupe avec le fouet qui n'avait pas bougé de la commode. J'ai alors vu son visage s'illuminer et, sans un mot, elle a positionné la chaise au milieu de l'espace après avoir sorti d'un tiroir des cordes et un bâillon boule en cuir noir. Puis elle s'est déshabillée, toujours sans un mot. Rien que du très explicite dans son regard. Ce soir, je vais me confronter à des limites jamais tutoyées. Même si j'apprécie dans certaines circonstances être soumise et que l'excitation d'une punition bien réelle peut me fait grimper aux murs, dans le rôle que je préfère tenir – c'est maintenant une évidence que j'assume complètement – jamais je n'ai jamais usé d'un tel instrument. Le manier à vide comme dans cette cave où nous avions été filmées est une chose mais m'en servir sur Linda relève d'un tout autre défi. J'ai encore en mémoire la douleur atroce du coup de fouet que celui que j'ai envoyé en enfer m'avait asséné au milieu du dos en fin de prise. La zébrure, tenace, a d'ailleurs fait réagir Linda lorsqu'elle promenait avec douceur ses mains entre mes omoplates, la nuit dernière. En s'attardant longuement sur le ...