1. La rencontre


    Datte: 12/12/2022, Catégories: fh, inconnu, vacances, sport, bain, hotel, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme rencontre, Auteur: Fitiavana, Source: Revebebe

    ... deux affamés, le dîner suit rapidement l’apéritif. Nous nous régalons : les promesses de l’aubergiste n’étaient pas de la vantardise. En terminant son dessert, Émilie étouffe un bâillement.
    
    — Désolée, je me suis levée tôt ce matin, et malgré la pause de tout à l’heure, je sens la fatigue. Je pense que je vais aller me coucher. Si tu veux bouquiner encore un peu, je laisserai la porte ouverte et tu fermeras en venant dormir.
    — Je tombe de fatigue moi aussi, et je pense qu’on va se lever tôt demain matin. Je vais monter avec toi.
    
    Quelque chose dans ma tête me fait prendre conscience du côté convenu de cette situation. Peut-être serait-il plus approprié que je reste sur la terrasse, que je fasse semblant de lire pendant quelques minutes, probablement sans pouvoir détourner mes pensées de cette femme qui va s’endormir nue dans ma chambre ? Mais Émilie m’a bien dit que nous allions « juste dormir dans la même chambre », donc elle ne va pas se méprendre sur ma réponse. Elle a un petit sourire mutin en se levant, juste de quoi semer à nouveau la confusion dans mon esprit. En montant ...
    ... l’escalier, elle se penche vers moi et me chuchote :
    
    — J’ai l’impression d’être redevenue la jeune étudiante qui faisait monter en cachette un copain de fac dans sa chambre, ça me rappelle de bons souvenirs.
    — D’abord, chère étudiante, c’est MA chambre, donc c’est toi qui viens en cachette dans la chambre d’un garçon. Ne retourne pas la situation.
    — C’est vrai, tu as raison. Il faut que je me calme, pas envie que tu changes d’avis et que tu me mettes dehors maintenant.
    
    Est-ce qu’elle va se jeter sur moi dès que nous aurons refermé la porte de notre chambre ? Et comment est-ce que je vais réagir ? Mes craintes sont inutiles : Émilie rentre dans la chambre, enlève sa robe comme si elle était seule au monde, passe quelques instants dans la salle de bains dont elle revient entièrement nue, et se couche le plus simplement du monde dans son lit. Je fais de même, et quand je reviens dans la chambre, elle semble déjà dormir. Je me couche à mon tour, j’éteins les lumières, et je l’entends me dire d’une voix ensommeillée :
    
    — Bonne nuit, Cédric, dors bien.
    — Bonne nuit, Émilie, à demain. 
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