Le prisonnier à la ferme. Un français, une allemande et ses jumelles. (2)
Datte: 12/12/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: mlkjhg39, Source: Xstory
... croit l’entendre murmurer :
— Merci... Merci...
De quoi ? se demande-t-il. Il essaie de trouver les bons mots, les bonnes phrases...
— Vous aviez appris à recevoir ; grâce à moi (sans que je le veuille), vous avez appris à donner. Si cela vous a été bénéfique, il n’est que juste et bon que vous enseigniez à votre tour. Vous pourrez apprendre à votre mari à donner et à recevoir, et vous apprendrez à faire les deux par alternance, ensemble et avec lui.
Gertrude regarde Gabriel dans les yeux.
— Cherchez-vous à vous débarrasser de moi ?
— Non Gertrude ! Mais comprenez-moi... Je ne veux que votre bonheur, plus que je n’ai jamais rien voulu pour moi. Je ne peux pas vous apporter le bonheur, mais vous éveiller au plaisir, mais si votre mari, quand il reviendra, peut vous le donner, j’en serai aussi heureux- presque aussi heureux- que si je vous faisais moi-même ce cadeau.
Mais la fatigue cumulée de ses blessures et de cette dépense folle d’énergie est trop forte. Il a à peine conscience d’elle, à présent, car cette fin incroyablement douce de cette journée est aussi génératrice de sommeil et il se sent glisser, comme si le bout de ses doigts se détachait du bord du précipice de la dure réalité afin qu’il tombe... tombe... dans les légers nuages du sommeil, dans les eaux onduleuses de l’océan des rêves.
Pendant les mois qui s’ensuivirent, ils multiplièrent ces instants si rares dans ces temps troublés.
Mais un jour, la demande de Gertrude à son amant le ...
... surprend :
— Gabriel ! Je t’ai déjà parlé de ce que cette guerre m’a prise, mes deux frères et mon aîné... Elle voudrait aussi prendre l’innocence de mes filles et en faire des pondeuses deSS. Je ne peux l’accepter, mais ne peux m’y opposer. Je ne veux pas qu’elles se fassent violer par deux fanatiques qui vont les engrosser. J’ai longuement discuté avec elles, car tu sais que dans trois semaines, on viendra les chercher de gré ou de force pour les mener au « Lebensborn »...
Ce que vais te demander va peut-être te paraître horrible, ignoble, je veux que tu mettes enceintes mes filles !!!
— Mais- que me demandes-tu là ?
— Depuis que tu leur as sauvé la vie, leur regard sur toi a beaucoup changé. Notre liaison n‘est pas un secret pour elles et elles l’ont acceptée. Je sais qu’elles t’ont longtemps chauffé, sachant que tu n’avais pas le droit de les toucher. Elles ont vécu toute leur jeunesse sous le joug de la guerre et tous les garçons de leur âge se battent dans un combat perdu d’avance. Je te connais, tu es doux, je sais que tu feras tout pour qu’elles gardent le meilleur souvenir de cette « première fois ».
— J’essaierai de ne pas trahir votre confiance, la console Gabriel.
Et c’est comme ça que sous la surveillance de leur mère, Eva et Gilda veulent connaître leur première expérience avec un homme. Elles veulent se dévêtir, mais Gabriel s’y oppose. C’est lui-même qui retire l’un après l’autre leurs vêtements pour une nouvelle fois redécouvrir les corps ...