1. À la belle lingerie


    Datte: 29/08/2018, Catégories: fh, fplusag, magasin, essayage, hsoumis, fdomine, intermast, Oral Auteur: Frifurch, Source: Revebebe

    ... ou deux de plus, me dis je.
    
    La vitrine, elle, ma zette, vaut son pesant de cacahuètes !
    
    A la place des corsets poussiéreux, des strings rouge et noir, tout en dentelles, des guêpières à lacets, des soutifs à balconnet, des portes jarretelles, des bustiers, des petites culottes, des bas, des nuisettes, des, des, des… plein les yeux !
    
    Dentelles, synthétiques, cuir, simili, soie, organdi, tout y est.
    
    Tout à ma contemplation, j’entend le carillon de la porte retentir et une créature en sortir : rousse, lèvres écarlates, la quarantaine bien sonnée, corsage pigeonnant, taille serrée, jambes fumées ; ça sent la guêpière et le porte-jarretelles, par là-dessous…
    
    — Bonjour. Alors, jeune homme, vous venez de la part de Laurent ; j’espère que vous savez vous servir de votre pinceau ?… me dit-elle, d’un air un peu goguenard.
    — Bonjour Madame. Bien sûr, j’connais mon métier !
    — Bon, on verra…
    
    Un peu dépité par ce manque flagrant de confiance, je m’affaire sur le trottoir.
    
    J’ai beau n’avoir que vingt-quatre ans, j’ai une solide formation : Ecole des Beaux-Arts de Rennes, six années de métier chez des compagnons aguerris, ça forme son homme. Je suis plus un arpette depuis longtemps.
    
    Tout en grimpant à mon échelle, je me dis que la bourgeoise n’a pas l’air commode. Dommage, je lui en mettrais encore bien une troussée pour son âge ; une poule de luxe de la sorte, ça me changerait des petites jeunettes qui ne savent pas remuer du popotin en cadence.
    
    Une ...
    ... jeune femme s’approche et pousse la porte. Je zieute à la dérobée ; du beau linge : tailleur blanc, chapeau blanc, talons aiguilles.
    
    Elle ressort quelques instants plus tard, un sac en papier à la main. Hobade. C’est joli comme nom.
    
    La porte ne s’est pas refermée et ma cliente est là, sur le pas.
    
    Moi, juste au-dessus.
    
    Je risque un œil, en douce.
    
    Quelle spectacle ! De là-haut, c’est encore plus beau.
    
    Vue plongeante sur sa poitrine qui s’étale, majestueuse. Le sillon des seins est parfaitement dégagé et une dentelle rouge vient juste marquer le début des aréoles.
    
    Terrain idéal pour une branlette espagnole…
    
    Légèrement perturbé, en plongeant mon pinceau dans le pot, je laisse filer une goutte de peinture qui vient s’écraser sur le trottoir, à un pas de la dame.
    
    — Alors, on laisse échapper une goutte ?
    — Excusez-moi, Madame, j’étais distrait.
    
    L’après-midi suit son cour, tranquillement, entrecoupé des allers et venues des clientes. Enfin, le travail est terminé.
    
    Tout compte fait, ça lui redonne un éclat à cette façade.
    
    Nickel.
    
    Je pousse la porte, décidé à lui montrer ma bel ouvrage et lui prouver que le pinceau, ça me connaît.
    
    Elle vient à ma rencontre, sourire enjoliveur aux lèvres.
    
    — Monsieur, j’aurais besoin de vos compétences. Juste une broutille.
    
    Je la suis, les yeux écarquillés sur sa jupe moulante qui se trémousse à chaque pas.
    
    Coulissant un rideau de velours rouge, elle m’indique une plinthe, de couleur blanche, un peu ...
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