1. Rencontre avec un fou


    Datte: 03/02/2018, Catégories: fh, hsoumis, cérébral, théatre, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... geôle
    
    Vous méditerez bien mes sévères paroles.
    
    — Aimez-vous la violence ? Appelez les gendarmes
    
    Peut-être feront-ils usage de leur arme.
    
    Je mourrai sous vos yeux si doux et magnifiques
    
    Dans une mare de sang d’une mort érotique.
    
    Avant de trépasser dans une action ultime
    
    J’embrasserai vos pieds merveilleux et sublimes.
    
    Ma dernière vision avant de fuir le monde
    
    Ce seront vos petons dont la grâce est profonde.
    
    — Faut-il vous corriger pour dompter vos folies
    
    Jamais vous ne pourrez accéder à mon lit.
    
    Rentrez chez vous, calmez votre esprit perturbé.
    
    Et si c’est nécessaire, allez vous masturber.
    
    Regardez un porno, videz vos testicules
    
    Si trop de libido à cela vous accule.
    
    Et s’il vous en faut plus louez donc les services
    
    D’une prostituée dans les quartiers du vice.
    
    Contribuez ainsi à ce commerce immonde
    
    Que l’on qualifie de plus vieux métier du monde.
    
    Apportez votre obole aux réseaux et trafics,
    
    Enrichissez encore ces mafieux horrifiques.
    
    — Oui si vous l’ordonnez je me caresserai
    
    Je le ferai tandis que je ne cesserai.
    
    Je penserai à vous dans les bras de celui
    
    Qui par beaucoup de chance, vous charme et vous séduit.
    
    Oui je vous imagine faisant l’amour ensemble.
    
    Il doit vous cajoler, cela vous plaît il semble.
    
    Vous l’aimez il vous aime, tandis que je suis seul,
    
    Traînant ma solitude, mélancolique et veule.
    
    Tandis que l’onanisme apaisera ma verge,
    
    Je prendrai des mouchoirs que les larmes ...
    ... aspergent.
    
    Celles-ci se lieront à la vaine semence
    
    Que je gardais pour vous malgré votre inclémence.
    
    Vous ne me fouettez pas mais c’est bien plus cruel :
    
    La torture morale et le supplice auquel
    
    Vous me soumettez là est un tourment barbare,
    
    Comme si vous plongiez dans ma chair un poignard.
    
    Vous ne m’avez pas même octroyé une gifle.
    
    Vous auriez décemment pu donner la mornifle
    
    Quand je présageais de défoncer votre cul :
    
    Cela de me frapper ne vous a convaincu.
    
    Vous auriez même pu me punir d’une fessée
    
    Que je mérite bien il faut le confesser.
    
    Vous me déculottez, humiliation publique
    
    Et claquez mon derrière d’un geste frénétique.
    
    — L’envie n’est pas pourtant ce qui me fait défaut.
    
    De placer un bon coup à l’endroit où il faut :
    
    Entre vos jambes pour refroidir vos ardeurs.
    
    Mais de ce combat vain vous sortiriez vainqueur.
    
    — Me jetant à genoux, gémissant de désir,
    
    Je baise vos orteils décidé à gésir.
    
    S’il le faut je serai prostré là jusqu’au soir,
    
    Attendant patiemment votre charmant vouloir.
    
    — Relevez-vous idiot vous êtes ridicule,
    
    Couché là dans les pas des passants qui circulent.
    
    Vous ai-je à ce point envoûté, subjugué
    
    Pour que vous restiez là comme ça à divaguer ?
    
    — Je voudrais vous poser une question brûlante :
    
    L’aire de votre pubis est-elle glabre ou grouillante
    
    De poils et de fourrure comme la soyeuse hermine
    
    Ou est-elle bien lisse comme celle d’une gamine ?
    
    — Vos questions indiscrètes pleines de ...