Rencontre avec un fou
Datte: 03/02/2018,
Catégories:
fh,
hsoumis,
cérébral,
théatre,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
— Je vous ai vue passer, Madame, devant moi.
Vous avez mis mon être tout entier en émoi.
Vous êtes rayonnante, admirable et si belle
Que tout mon cœur s’emballe à deux cents décibels.
— Laissez-moi donc, Monsieur, car ce n’est pas correct
D’aborder une femme sur un ton si direct.
Je ne vous connais pas, ne vous ai jamais vu,
Et je n’apprécie pas ce contact imprévu.
— Permettez-moi, Madame, j’ignore tout de vous.
Je ne sais votre nom et pourtant je l’avoue :
L’amour frappe au hasard et ses doux sortilèges
M’ont choisi aujourd’hui pour mon grand privilège.
Pourriez-vous retirer ces habits inutiles
Pour que je puisse voir votre beau corps gracile ?
La tenue superflue que vous portez ici
M’empêche d’admirer les courbes que voici.
Pourrais-je vous masser de la nuque à vos fesses ?
Ce sera tendre et doux, vous avez ma promesse.
Pourrais-je frictionner vos jambes adorables
Puis palper vos deux pieds aux formes désirables ?
Nous sommes dans la rue, certes les autres gens
Pourraient être surpris nous voyant abrogeant
Les règles de réserve, les normes de raison
Pratiquant la luxure ailleurs qu’à la maison.
— Vous êtes beau parleur mais je ne suis pas dupe :
Malgré tous vos discours je garderai ma jupe.
Une douche bien fraîche vous remettra sans doute
Vos idées bien en place, reprenez votre route.
— Vous êtes si jolie qu’il n’est aucune rose
Dont l’élégance approche votre classe grandiose.
Comment ...
... ne pas tomber à genoux foudroyé ?
Je n’ai qu’un seul désir : de vous déshabiller.
Je veux vous découvrir dans votre nudité.
Effleurer votre peau avec avidité,
Porter jusqu’à ma bouche chaque repli secret :
Vous avez bien une heure pour ça à consacrer.
Je voudrais m’enivrer du parfum capiteux
De la toison cachée, puis du bouton goûteux
Qui donne du plaisir lorsqu’il est titillé.
Je ferai vos délices, le bien-être instiller.
Vos fesses sont charnues vous devez être fière
Je veux glisser le vit dans votre croupe altière.
Un homme a-t-il déjà inséré son prépuce
Au divin orifice de ce sensible anus ?
Si vous avez pour moi un peu de compassion
Laissez-moi vous sodomiser avec passion.
Vous aurez du plaisir quand giclera le foutre ;
Votre joli rectum s’emplira comme une outre.
C’en est peut-être trop pour vos oreilles chastes.
Je ne suis pas quelqu’un de votre noble caste.
Déjà vous rougissez, vous m’en voyez navré,
Mais de vos frustrations je vais vous délivrer.
— Voyez-vous je suis femme, j’ai un mari fidèle,
Je le suis comme lui, même si je suis belle.
L’adultère n’est pas du tout l’un de mes goûts
Votre proposition m’inspire du dégoût.
— Pourtant je vous désire plus que ma propre vie.
Car je vous en implore : cédez à mon envie
Suppliant humblement, avec mon cœur brisé
Par votre indifférence, quand vous me méprisez.
— C’est vrai je vous méprise, vous êtes méprisable.
Vous vous avilissez, ...