Lesbian story X (1)
Datte: 04/12/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Gentille75, Source: Xstory
... grands yeux marrons brillèrent d’un étrange éclat ; on se plaisait, elle s’y attendait peut-être, moi non. Et ce saisissement singulier, indépendant de ma volonté, me faisait peur. On aurait pu s’embrasser tant l’air se chargeait d’ondes positives, on se contenta l’une et l’autre d’un sourire embarrassé. Au moins, j’assimilai la notion de « tomber sous le charme ».
Sarah se décida à oublier la pression au profit de canettes, elle resta un long moment la tête dans le réfrigérateur, certainement désireuse de se rafraîchir les idées ; j’en profitai pour contempler la silhouette drapée dans une combinaison jambes larges, la ceinture nouée à la taille mettait en valeur les fesses moulées dans le tissu. Ce spectacle à lui seul valait d’avoir effectué le voyage, des pensées pas très sages commençaient à se bousculer dans mon esprit déboussolé.
Sans que Sarah s’en aperçoive, je me surprenais à l’espérer, son corps devenait une arme de séduction, de provocation. C’était donc ça le désir, le besoin irrépressible de toucher, d’embrasser, de caresser, percevoir une présence physique par chacun des pores de sa peau, mettre son âme à nu, souhaiter se fondre dans l’autre au point de ne plus faire qu’une seule entité, deviner ses attentes, y répondre ? Alors non, ça n’avait rien de glauque, de sale, d’avilissant. En prime, je me découvrais poétesse.
– Bière ou vodka soda ?
Debout devant le frigo, patiente, Sarah s’amusa d’interrompre mes réflexions, pourvu qu’elle n’ait pas le ...
... don de télépathie.
– Les deux, décida-t-elle devant mon air ahuri.
Convaincue de passer la nuit ici, dans son lit, je me permis d’envisager la suite avec fatalité. Il devait y avoir une première fois, pire, j’en mourrais d’envie.
♀♀
Combien de temps allais-je résister au désir d’embrasser la petite bouche brillante de sensualité, de mordiller la lèvre inférieure délicieusement ourlée sur le menton, de sentir nos langues se lover dans une danse lascive, de m’enivrer d’un baiser à la fois passionné et tendre, en prémices à un débordement plus excessif encore ? À ce rythme, on allait s’endormir côte-à-côte sur le canapé.
Sarah effleura ma bouche d’un doigt, comme elle aurait caressé un fruit avant de le goûter. Oui, j’étais mûre, prête à être cueillie, dégustée, pourquoi me faire languir plus longtemps ? Enfin, les lèvres humides se pressèrent contre les miennes, avides, chaudes, tremblantes. Je lui rendis son baiser, oubliant ma niaiserie, savourant la passion de cet instant magique.
Le temps de reprendre son souffle, Sarah m’entraîna dans la chambre, on s’écroula sur le lit, ni allongées ni assises, pour nous embrasser encore. Une main s’aventura sur ma poitrine à travers la chemise que je m’empressai de déboutonner avant de m’attaquer à sa combinaison, seyante mais encombrante. Nous déshabiller mutuellement en gardant nos langues enlacées prit un temps fou.
Sentir la peau nue contre la mienne, si chaude, annihila toute retenue, j’entrepris de la main un ...