1. Morgan (5)


    Datte: 25/11/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Morgan-D, Source: Xstory

    ... horreur.
    
    — Bonne journée, lui dis-je avec un grand sourire et je repars chercher mon sac pour le jeter.
    
    J’ai bien fait, me dis-je en passant la porte qui mène à la caveje préfère passer pour la salopeque je suis que Maxence pour un violeur.
    
    L’odeur du local poubelle est toujours aussi écœurante. La lumière y est chiche.
    
    — Tu en as mis du temps, maugrée Julien dans mon dos.
    
    — J’ai été retenue par madame Legendre.
    
    Je lui explique alors rapidement la situation.
    
    — Allez, hop ! Hop ! m’ordonne-t-il sans aucune considération pour mes propos.
    
    Obéissante, mais tremblante et à l’affût du moindre bruit, je me défais de ma robe pour me retrouver nue à l’exception de mon porte-jarretelles, de mes bas et de mes talons aiguilles. Il me fait sortir du local poubelle. Nous sommes au milieu du couloir de la cave.
    
    — Montre-moi ton cul en prenant appui contre le mur.
    
    J’obéis avec célérité et me penche en avant tout en cambrant mes reins.
    
    — Écarte les jambes !
    
    Mes talons claquent à mon changement de position. Je commence à avoir chaud. De grosses gouttes de sueur coulent le long de mes flancs. Mes seins se contractent de désir. Ma vulve est trempée de sécrétions. La truie est de retour.
    
    Un flash illumine la scène dans un claquement caractéristique. Je me retourne.
    
    — Qu’est-ce que tu fais ?
    
    — Des photos.
    
    Ma question était rhétorique et non factuelle, tout le contraire de sa réponse. Il a en main un appareil professionnel.
    
    — Je ne veux pas ...
    ... être prise en photo.
    
    — Tu préfères être prise tout court.
    
    — Je ne plaisante pas Julien.
    
    — Ce ne sont que des photos.
    
    — Qui peuvent se retrouver sur le Net.
    
    — Regarde, on ne te reconnaît pas.
    
    Il me montre l’écran LCD au dos de son boîtier. J’y vois une femme de dos qui montre son cul, on devine le dessin de sa vulve, elle pourrait être n’importe qui.
    
    — Contente ?
    
    — Oui, lui dis-je nullement convaincue.
    
    — En position !
    
    Je reprends la pose et il me mitraille de dos, de côté, en gros plan ou de loin. À chaque fois, je fais bien attention à ne pas montrer mon visage.
    
    — Tourne-toi !
    
    — Non !
    
    — Tourne-toi, je ne te photographierai pas la tête. Promis.
    
    Bon gré, mal gré, je finis par lui obéir en gardant une main devant mon visage.
    
    — Fais un effort Suzanne.
    
    — Non.
    
    — Comme tu voudras.
    
    Il prend une photo et me la montre. Je suis nue, face à lui, mais totalement méconnaissable, il m’a coupé la tête au niveau du cou.
    
    — Tu vois, je te l’avais promis. Rassurée ?
    
    Je ne réponds pas, mais mon silence fait office d’acceptation.
    
    Les pauses se succèdent au rythme des ordres de mon maître : jambes écartées, me pétrissant les seins, tirant sur mes grandes lèvres, allongée à même le sol exhibant l’entrée de mon vagin ou assise sur les marches deux doigts dans la chatte et bien d’autres positions les plus dégradantes les unes que les autres. À chaque fois, si je ne cache plus mon visage, je tourne la tête au maximum pour être difficilement ...