1. Orphelin


    Datte: 18/11/2022, Catégories: fh, ff, ffh, fplusag, religion, fsoumise, fdomine, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... l’éclairage et l’aménagement de départ. C’est très particulier comme boutique.
    — Je comprends. Ça a l’air très intéressant. Et ça gagne bien ?
    — C’est très aléatoire, parfois oui, parfois non. Il y a des périodes plus ou moins favorables. Tu sais, ce sont les riches qui achètent de l’art, alors quand la bourse va bien, je vends bien parce qu’ils ont beaucoup d’argent. Ou alors, il faut que la bourse aille très très mal, et ils achètent de l’art pour placer le pognon qu’ils ont pu sauver.
    — Ah ? J’aurais cru que c’étaient des amateurs, des gens qui cherchent à se faire plaisir.
    — Il y en a, mais souvent ils n’ont pas de pognon. Je leur case de petites œuvres d’artistes moins connus, des croquis, des petits trucs à deux ou trois mille euros et ça leur fait plaisir. Mais je ne gagne que quelques centaines d’euros. Alors que lorsque je vends une toile à cinq millions, je ramasse un jackpot de cinq cent mille !
    — Ah la vache ! Quand même… Et ça t’arrive souvent ?
    — Hélas non, ça m’est arrivé une fois, et j’ai acheté cet appartement. Et puis il y a des pépins. J’ai acheté cette toile de Vlaminck aux enchères, certaine qu’elle plairait à l’un de mes clients. Vingt-huit mille euros. Et elle ne lui a pas plu. C’est pour ça qu’elle est au mur, j’en profite.
    — Putain ! Vingt-huit mille boules ! La vache !
    — Tu remarqueras que c’est pour ça que ma porte est blindée. Tu évites d’en parler à tes copains, OK ?
    — Bouche cousue. Merci de ta confiance.
    
    Les nouvelles n’étaient pas ...
    ... bonnes. La récidive, c’était en fait une leucémie. Il fallait que ma mère subisse une autogreffe de moelle osseuse. Je n’étais pas près de la revoir, pendant quinze jours elle était en chambre stérile. Avec Frane, ça ne se passait pas mal. Elle était vraiment sympa. Autant elle m’incitait à bosser et à ne pas poser de problèmes à mon père, qui en avait suffisamment, autant elle essayait de me divertir et de me changer les idées. Alors le samedi soir, elle me sortait… Petit resto, puis un ciné ou un concert. Je n’avais pas trop de vêtements de sortie, alors c’était elle qui se mettait à mon diapason, jean moulant, bottines, blouson. Je trouvais cela délicat de sa part, même si ses trucs étaient tous de marque et coûtaient un bras. Elle laissait ses cheveux détachés, et l’on aurait pu passer pour deux copains, ou un mec et sa nana. Des fois ça me faisait bander. Surtout quand elle m’emmenait en boîte et qu’on se frottait pendant quelques slows, pressés par la foule. Elle faisait comme si de rien n’était. C’était dans ces moments-là que je trouvais qu’elle sentait vachement bon, un parfum sans sillage, mais qui enivrait à quelques centimètres. Ça non plus, ça ne devait pas être donné. Et puis, il y avait cette intimité dans quelques mètres carrés, alors évidemment… Le samedi ou le dimanche matin, elle émergeait vers dix heures, la tête dans le seau, nue dans son petit peignoir de satin. J’avais préparé le café, elle se vautrait sur le canapé que j’avais refermé en grognant :
    
    — ...
«1234...43»