Les aventures d'Aldvin, le barde - Histoires de Sexe

Les aventures d'Aldvin, le barde

... Sourisse,
— Bon, ça suffit, les garçons ! dit Mégane. On a du boulot !
— OK, on peut blaguer quand même ! renchérit Andgaar.

Là-dessus, Andgaar commença à expliquer les règles d’engagement, le langage codé des signes, les paroles codifiées, les types de formations à adopter suivant les circonstances. Cette matinée fut très riche en enseignements pour moi, je découvrais des concepts que je ne connaissais pas. J’appris ainsi à me battre en restant dos à dos avec mon partenaire de combat, mais aussi en configuration à trois, chacun couvrant un tiers d’un cercle complet.

Les illusions de Mégane firent merveille, nous eûmes droit à affronter des hommes, des nains, des orcs mais aussi des squelettes, une araignée géante et quelques autres monstres bien horribles. Les exercices durèrent toute la matinée. Sur le coup de midi, j’étais bien fatigué et la faim commençait à se manifester dans mon ventre. Nous mangeâmes tous ensemble, Sourisse avait fait le repas.

Garmil était revenu en fin de matinée. Cela tombait bien, car Andgaar et moi nous étions légèrement blessés à l’entraînement et nous avions quelques estafilades peu profondes. Garmil nettoya nos plaies, mit un onguent dessus et psalmodia quelques mots dans une langue que je ne connaissais pas. La douleur disparut et la coupure prit tout de suite un meilleur aspect. Garmil me dit :

— Tu ne verras plus aucune trace d’ici ce soir, Aldvin.
— Merci Garmil,
— Serviteur, finit-il.

Après avoir mangé et débarrassé la ...

... table, Mégane m’entraîna vers le bois voisin. Nous nous installâmes dans une clairière où il y avait beaucoup de végétation basse.

— Ce lieu fera l’affaire, dit-elle.
— Peux-tu m’en dire plus ?
— Aldvin, les bardes tirent leur pouvoir de leur harmonie avec la nature, un peu comme les druides.
— D’accord…
— La présence d’éléments naturels, végétaux, minéraux ou animaux est nécessaire à la magie qui leur est accessible. Cela dit, les sorts d’inspiration leur sont accessibles et ne nécessitent que la présence d’humain. Que vois-tu ici ?
— De la végétation, des rochers pleins de mousse, il y a aussi sûrement des animaux, mais ils ont dû se cacher à notre approche.
— Excellent, tu pars sur de bonnes bases. Nous allons commencer par un sort de croissance végétale, je vais me mettre au centre de la clairière et tu vas te concentrer sur les plantes pour qu’elles viennent m’enlacer pour m’immobiliser. Tu dois psalmodier le chant suivant pour ce faire.

Les paroles étaient en langue elfe. Je la pratiquai un peu et compris son sens profond.

Mégane alla au milieu de la clairière, je me concentrai et chantai la formule elfique. Aussitôt le chant terminé, je vis que les herbes autour de Mégane croissaient pour venir l’emprisonner. Seule sa tête dépassait encore. Les herbes moulaient son corps parfaitement et faisaient ressortir sa silhouette complètement. Des pensées lubriques traversaient mon esprit en la voyant ainsi.

Elle s’adressa à moi :

— C’est parfait, il existe ...