Les aventures d'Aldvin, le barde
Datte: 17/11/2022,
Catégories:
ff,
fff,
grp,
Collègues / Travail
forêt,
bateau,
amour,
BDSM / Fétichisme
Transexuels
fdanus,
donjon,
attache,
conte,
merveilleu,
sorcelleri,
merveille,
Auteur: Miss Arthur, Source: Revebebe
... côté. Avant d’approcher, Mégane fit un sort d’illusion pour nous faire passer pour des marchands, passer la frontière avec des armes nous causerait trop de problèmes.
Les soldats nous crurent, le sort était efficace. Nous eûmes à payer une taxe pour le pont. Nous traversâmes à pied en tenant nos chevaux par leur licol. Les gardes du royaume voisin s’adressèrent à nous en langue commune :
— Hola marchandes, où allez-vous ?
— Un peu partout, nous sommes itinérantes et allons de ville en ville. Nous vendons des peaux de macari.
— Ah très bien, elles ont beaucoup de succès chez nous !
— Vous voulez un échantillon pour votre femme ? demanda Mégane.
Le garde accepta avec grand plaisir, les peaux de macari étaient connues pour augmenter la libido des femmes… Mégane lui donna une couverture qu’il perçut comme une peau… Quelle ne serait pas sa déception quand il se rendrait compte de la supercherie…
Alors que nous avions quitté le poste de garde et que nous nous enfoncions un peu plus dans le royaume, Mégane nous assura que la couverture était couverte par un sort qui durerait plusieurs jours… C’était une bonne idée, car je n’aurais pas voulu qu’ils nous poursuivent.
Le lac de Skip était à six jours de marche. Nous fîmes escale dans des villages où nous pûmes nous ravitailler et souffler un peu.
Nous arrivâmes en vue du lac, il était immense et ressemblait, paraît-il, à ce qu’on appelle la mer. Aucune de nous trois n’avait jamais vu la mer. Il nous fallait ...
... traverser en bateau.
Arrivés au port, je vis qu’il y avait différents bateaux, j’avisai une femme qui mettait des poissons dans des caisses, cela sentait fort la poissonnaille !
— Hola, dame, bonjour, dis-je
— Bonjour, me dit-elle, sans trop me sourire
— Nous devons traverser le lac, nous sommes un groupe de femmes, saurais-tu me dire s’il y a un bateau plus sûr qu’un autre, les marins étant ce qu’ils sont(ils n’étaient peut-être pas pire que les nains, mais bon…)
— Tu as de la chance, étrangère, nous avons ici au port, une capitaine femme qui a un équipage exclusivement féminin. Elle s’appelle Simbadine.
— Merci beaucoup, dame.
Et je lui donnai un sou pour son renseignement.
Je revins vers mes camarades qui furent ravies de l’existence du bateau de Simbadine. En faisant le tour des bateaux amarrés, nous finîmes par repérer une coque de noix de taille correcte où n’opéraient que des femmes sur le pont. L’une d’entre elles, assez costaude, gardait l’embarcadère.
— Vous désirez, me demanda-t-elle.
— Nous voudrions parler à la Capitaine Simbadine,
— Allez voir à la taverne des trois marins, elle y passe l’après-midi.
Nous allâmes à la taverne des trois marins, plutôt glauque et sombre, une vraie taverne de marins ! Le public était quasi exclusivement masculin. On nous regarda de travers et nous reluqua. Une femme était en train de faire un bras de fer avec un gros homme. Elle semblait avoir le dessus et ne tarda pas à plaquer le bras de l’homme contre la table. ...