Contrainte 09 - Le proviseur 1/2
Datte: 17/11/2022,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bychdecrivain, Source: Literotica
... Françoise à volonté.
* A volonté?
* Oui, à volonté. Il faut que tu comprennes : elle ne doit pas avoir de temps morts, de temps libres de contraintes, de temps sans peurs, de temps sans ordres. Je veux qu'elle soit perpétuellement en alerte. Seul, avec mes obligations professionnelles, je ne peux pas y arriver. Alors, sois mon second.
* Des limites?
* Une seule, avait répondu le mari : qu'elle n'ait pas de plaisir!
Alors, il en avait déjà bien profité et comptait continuer. D'autant plus qu'elle était une parfaite victime : réservée, timide, pudique. Et ce qu'il appréciait par-dessus tout était de la mettre dans des situations impossibles comme celle qu'il imaginait à la bibliothèque.
Elle ne trouva pas de place pour se garer devant l'établissement, à 11 heures toutes étaient prises. Aussi, se gara-t-elle assez loin. Elle dut parcourir à pieds le chemin jusqu'à l'entrée. Des passants se tournèrent vers elle aux curieux cliquetis qu'ils entendaient. C'était pénible de marcher avec son attirail. Les cadenas l'obligeaient à avoir les jambes un peu écartées ; la chaîne s'insinuait tant entre les fesses qu'entre les lèvres. Dans l'entrée de la bibliothèque, elle ralentit le pas pour diminuer les cliquetis.
* Bonjour Françoise, s'écria Alain-Claude TREPREUX, comment vas-tu? Je suis content que tu sois venue, nous avons du travail. Viens dans mon bureau que je t'explique.
* Eh... Excuse-moi, Alain-Claude mais je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui. Je ne ...
... vais pas rester.
Elle venait de trouver ce stratagème pour obéir à Philippe et en même temps éviter toute humiliation : être venue certes mais sans rester. Après tout, il n'avait pas ordonné qu'elle restât longtemps!
Le directeur s'offusqua de cette remarque ou fit mine de s'offusquer. Ancien surveillant, il avait une autorité naturelle dont il usait avec délectation. Il savait que Françoise était sensible aux ordres. Il avait noté qu'elle rougissait facilement et même qu'elle avait tendance à baisser la tête dès qu'il était un peu sévère. Ca l'amusait beaucoup d'en jouer, d'autant plus qu'il appréciait les charmes de la belle, tellement au dessus des rombières du secteur.
* Ah non! Pas question que tu partes alors que nous avons du travail. Je t'interdis de partir! Suis-moi.
Comme d'habitude, dès qu'elle recevait des ordres, elle ne pouvait résister. Elle avait l'impression qu'un courant électrique la transperçait, comme le vertige qui remonte des pieds au ventre. Le premier à avoir compris cela avait été son mari. Ils entrèrent dans le bureau, pas très grand, en désordre. TREPREUX s'installa sur son siège tournant. Il aimait cette place où il retrouvait son passé. Il avait lui-même ramené le fauteuil-ministre pour se donner de l'importance. Il attendit un moment avant de parler, avant de l'inviter à s'assoir. Il savait qu'en se comportant ainsi, il imposait son pouvoir. Il contemplait la fille qui restait debout mains dans les poches et qui rougissait peu à peu. ...