Contrainte 09 - Le proviseur 1/2
Datte: 17/11/2022,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bychdecrivain, Source: Literotica
Le proviseur -- Partie 1
Elle se sentait mal, elle avait chaud, elle tournait la tête de-ci de-là, dans cet état particulier où, pendant le sommeil, deux mondes se côtoient : celui du rêve et celui de la réalité. Dans le premier, elle se vivait entièrement nue, enchaînée à une table de jardin, au beau milieu du parc public de la ville. Les chaînes lui faisaient mal. Elle voulait fuir mais ne le pouvait. Dans le second, sous le drap du lit, sa main essayait de retirer un lien de métal qui lui serrait le ventre. Les songes se rejoignirent, le second prit le dessus.
Elle se dressa brutalement, repoussa les couvertures pour voir qu'elle était vêtue d'une sorte de culotte faite d'une chaîne métallique grise qui lui serrait le ventre et passait entre les jambes. A cet endroit même, gisait un amas de ferraille. Ses mains tremblantes détaillèrent deux gros cadenas de couleur jaune fixés sur la chaîne.
Elle se rappela sa soirée. Elle avait reçu et servi Philippe le second grand copain de son mari (Cf. Contraintes 01 - les deux amis).
Ce dernier était en déplacement professionnel mais, même en son absence, elle devait obéissance à Philippe. Les ordres étaient clairs : « tu lui obéiras à toute heure, en tous lieux, en toutes circonstances, quelque soient les ordres. » Cette volonté de son mari l'avait déjà poussée bien loin. Il avait exigé d'elle la même soumission à d'autres personnes : Francis le vicieux, Jean son dégoutant voisin, Rachid le tenancier de la supérette du ...
... coin, et puis Grégoire son ancien collègue qui s'était montré bien vicieux.
Elle comprenait mal pourquoi son mari lui imposait tant de difficultés mais elle était incapable de refuser. Sa raison s'offusquait, sa passion cédait, sa fierté l'emportait.
Elle avait effectué le service du repas entièrement nue à l'exception de talons démesurés. Toujours tête basse en signe de soumission, elle lui avait offert l'apéritif, puis rempli son assiette ; plus tard un dessert glacé et du café. Elle était passée sous la table pendant le repas du maître puis entre ses jambes pendant le café au salon. Elle avait eu mal à la mâchoire à force de le sucer. Elle avait eu faim car il n'avait pas voulu qu'elle mangeât. Toutefois, elle avait eu droit à deux compléments alimentaires : d'abord le foutre de l'homme, autant amer que copieux, puis à un verre d'alcool. Pour elle qui ne buvait jamais, ce fut plus désagréable que le goût du sperme.
Le souvenir de la soirée s'arrêtait là! Elle revoyait vaguement le verre d'alcool, avait l'impression de sentir encore le breuvage brûlant, puis plus rien! Plus de souvenir. Se serait-elle endormie soulée par le tord-boyaux? Philippe l'avait-il mise au lit? Rien. Elle ne se souvenait de rien, le trou noir.
Elle se leva et observa son harnachement. Au niveau du nombril, un cadenas tenait fermées la chaîne du ventre et la chaîne de l'entre-jambes. Celle du ventre était bien serrée, pas l'autre qui pendait entre les cuisses. Pas de clé sur le cadenas. ...