1. Le matelas : mousse ou ressorts ?


    Datte: 14/11/2022, Catégories: fh, fhh, fplusag, extracon, essayage, vengeance, Oral 69, préservati, pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, confession, Auteur: Margrite, Source: Revebebe

    ... décolleté en V devant, un dos nu et assez courte.
    
    — Non merci, c’est trop léger pour moi.
    — Essayez-la, cela ne vous engage à rien, je suis sûr qu’elle va très bien vous aller.
    
    Je ne refuse pas, je n’ai pas envie de discuter. Je vais faire comme si je l’avais essayée et je lui dirai que je ne la prends pas.
    
    La porte se referme. J’essaie celle que j’ai choisie. Elle me va bien, je vais la prendre, mais alors que je vais me rhabiller je me dis que je peux toujours essayer l’autre. Je le fais. J’ai dix ans de moins en quelques secondes. Le décolleté est profond, mais comme je bronze seins nus aucune trace ne le souligne. Elle est courte, juste au-dessus du genou. Le miroir me renvoie une autre Nadia que celle qui est entrée. Elle est parfaitement à ma taille, mais tout de même un peu… un peu trop…
    
    J’entrouvre la porte. Il est là qui attend.
    
    — Vous pouvez demander à votre femme de venir ?
    — Ne bougez pas, je vous l’envoie.
    
    La femme arrive. Elle monte.
    
    — Votre avis ?
    — C’est très bien. Bien à votre taille.
    — Oui, ça je vois, mais vous ne trouvez pas qu’elle est trop… enfin vous voyez… je n’ai plus vingt ans…
    — Je connais des filles de vingt ans qui aimeraient avoir votre silhouette et je ne parle pas des autres.
    — Merci, mais d’habitude je ne porte pas…
    — C’est l’été. Et puis après ce qu’on vient de vivre, cela fait du bien de respirer un peu.
    
    Elle a raison. Je pense aussi à la tête de mon mari quand il va me voir avec. Il va se demander… Mais ...
    ... oui…
    
    — Je la prends. Je peux la garder ?
    — Oui, je vous enlève l’étiquette.
    
    Voilà comment c’est une femme de quarante-cinq balais qui est entrée dans le camion et une jeunette qui en ressort.
    
    Je ne fais que quelques mètres que je suis appelée par un grand noir. Vous savez de ceux qui vendent des montres, des sacs, des ceintures, mélange de stand africain et européen.
    
    — Regarde. J’ai un très beau collier qui va très bien aller avec ta nouvelle robe.
    
    Son sourire est magnifique, une publicité vivante pour un dentifrice « blancheur ». Il est grand et mince. Comme les autres, chaque jour il est à la même place. Devant ma surprise, il me dit :
    
    — Je t’ai vu l’acheter à côté. Très bon choix. Tu es une vraie reine avec. Mais une reine se doit de porter un collier digne de son rang. Regarde comme il est beau. Beau, mais terne, il va se réveiller sur toi. Achète-le-moi. Il a aussi un pouvoir magique. Amour, richesse, beauté… Mais non, pas beauté, ce cadeau tu l’as déjà.
    
    C’est ma fête aujourd’hui, ils se sont donné le mot…
    
    Et de deux. Deux achats.
    
    C’est vrai que ce collier va bien avec mon décolleté. Le vendeur a aussi insisté pour m’offrir un bracelet tressé.
    
    — Magique, lui aussi est magique. Tu vas avoir tous les hommes à tes pieds.
    
    Voilà comment je me retrouve avec un bracelet à la cheville.
    
    Je flâne. Quelques achats de nourriture plus tard, quelques rencontres avec des connaissances, je reprends le chemin de l’allée qui mène vers mon parking. Un stand ...
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