Le garçon au carnet (1)
Datte: 07/11/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Yojik, Source: Xstory
... le mien qu’il a interrogé ? Toujours est-il que j’ai dit oui. J’ai attendu qu’il commence, mais il n’a rien fait pendant un instant. J’ai compris qu’il voulait que je prenne une nouvelle pose.
J’ai croisé les jambes avec toute la féminité dont je me sentais capable et j’ai remonté ma robe si haut qu’on aurait pu croire à une minijupe. Cyril a griffonné comme un fou pendant quelques instants, couchant sur le papier de quelques traits de crayons subtils et efficaces le galbe de mes jambes. J’ai vu alors, une fois fini, des formes que je ne pensais pas avoir. Plutôt, je n’ai pas vu la cellulite et les rondeurs excessives que je pensais avoir. Certes mes cuisses étaient large et avec des capitons, mais beaucoup moins que ce que je m’imaginais. Mes mollets et mes pieds nus étaient fins et allongeaient mes jambes. J’avais tout de même des difficultés à croire que j’avais cet aspect-là. Alors comme pour mon cou, j’ai fait courir mes mains sur la partie de mon corps qui venait d’être dessinée. Malgré la sueur et ma peau un peu poisseuse, je me suis surprise à avoir des frissons. Mon corps me plaisait enfin et il plaisait à un homme !
Lorsque mes doigts sont arrivés en haut de mes cuisses, ma robe s’est soulevée légèrement. Aux yeux ébahis de Cyril, j’ai vite compris qu’il avait vu ma culotte.
— Encore ? m’a-t-il redemandé. Bien sûr que je voulais qu’il me rende encore belle sur ses dessins ! Mais quelle pose prendre ? Je ne savais pas trop. Enfin si, mais je n’osais le ...
... faire. Et puis, j’ai vu que Cyril avait une bosse dans son jean. Il bandait. Mon journal d’amour, j’ai fait bander un mec. Pas un blaireau à moitié bourré que j’ai pu, comme par le passé, pêcher en boîte ou ailleurs pour satisfaire mes besoins et qui se réveillait dégoûté le lendemain. Non, un bien sobre et lucide de son désir pour mon corps. Alors, j’ai osé. J’ai largement écarté les cuisses et fait tomber mon autre bretelle. J’ai posé mes mains sur mes genoux, je me suis cambrée et j’ai penché la tête en arrière. J’ai entendu plusieurs minutes le crayon glisser sur la page. Je n’ai pas regardé Cyril une seconde, m’imaginant son regard enfiévré posé sur mes formes, son sexe gonflant peut-être un peu plus dans son pantalon. Puis, le crayon s’est arrêté, j’ai rouvert les yeux : Cyril me montrait son œuvre.
J’ai difficilement retenu un hoquet de surprise. J’avais essayé d’exprimer une certaine sensualité. Et le résultat, sous le crayon de Cyril, dépassait mes espérances les plus folles. Mes seins lourds affichaient une arrogance que je ne leur connaissais pas. Mon ventre était beaucoup moins visible que mon image de moi me laissait croire. Mes cuisses ouvertes ne ressemblaient pas à des jambons, mais elles semblaient s’ouvrir au monde et l’inventer à découvrir mon trésor. On voyait aussi ma culotte, les petites fleurs du tissu en coton. J’ai cru que Cyril avait gommé puis recommencé, car il y avait comme une tache entre mes jambes. C’est là que je me suis rendu compte qu’elle ...