1. Chienne un jour, chienne toujours (8)


    Datte: 06/11/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: charimarien, Source: Xstory

    ... chiennes en laisse, nous distribuons les prospectus à tour de bras. Plus personne ne pense à se moquer de nous, encore moins à nous insulter. Un jour pourtant, le 24 décembre, nous faisions notre distribution habituelle, quand une femme vint à nous, grande, l’air sauvage. Ses mots résonnent comme une condamnation à mort. Ma cravache à la main, je relève sa tête, lui remets les idées en place et l’invite à venir un samedi visiter Madame et ses chiens. Cette femme n’en démord pas, ses insultes fusent, ma cravache cingle sa poitrine, sa croupe, elle se met à pleurer de rage, ma gifle lui cloue son caquet.
    
    — Vous ne voulez pas comprendre Madame qu’il y a, ici, dans cette ville, comme partout ailleurs, des gens qui vivent et pensent autrement que vous. Mais qui êtes-vous donc pour vouloir dicter, régenter nos vies que nous voulons libres de toutes contraintes politiques et religieuses ? Il n’est jamais fait mention dans vos livres saints que nous devions vivre tous la même vie. Et vous, simple mortelle, vous voulez décider à la place du Tout-Puissant. Qui vous en donne le droit, montrez-moi ce blanc-seing et seulement là, je vous obéirais, mais pas avant. Adieu Madame, passez d’agréables fêtes dans votre triste vie sans avenir. S’il vous venait à l’idée que je n’ai pas tout tort, voici une carte de visite, un flyer et un bon de réduction, je vous invite à y venir. Il se peut que cette visite éclaire votre vie monotone et sombre. Adieu Madame !
    
    Encore une fois, je fis ...
    ... l’unanimité parmi les passants qui se pressent tous pour leurs derniers achats de Noël. La femme me regarde partir sans ne plus protester que par ses larmes. Entre ses doigts, elle serrait fortement tout ce que je venais de lui remettre. Je lui adresse un tendre sourire, ce qui m’étonne du reste. J’avoue ma grande satisfaction quand je parviens à remettre une personne à sa place ou plus bas que terre.
    
    De retour, les chiennes filent faire le ménage et moi de reprendre ma place, dans mon antre, le sous-sol. Encore un détail, ma Fifille et moi avons rendu nos appartements respectifs depuis bien trois mois et vivons avec nos amours, dans leur maison. Un matin, alors que je fais l’ouverture avec Fifille et Roxanne, je me retrouve nez à nez avec Jojo, mon enculeur de première. Aussi sec, je l’entraîne à l’intérieur, laissant aux chiennes, dès l’arrivée de Roxanne, l’occasion de faire leurs preuves dans le magasin. Au sous-sol, mon Jojo est médusé.
    
    — Tu travailles ici maintenant ?
    
    — Eh oui, comme tu le vois.
    
    — Et cette tenue, c’est pourquoi ?
    
    — Pour attirer les clients, les cochons et cochonnes comme toi !
    
    — Espèce de petite salope, tu sais combien tu m’as manqué ?
    
    — Et toi mon Jojo, mais j’ai été si occupée que je te demande pardon. Dis-moi, tu aimes toujours enculer les femmes que je sache.
    
    — J’adore ça.
    
    — Et si je te proposais d’en enculer à pleines brouettes chaque jour qui passent ? Disons cinq pour commencer !
    
    — Miam, dis-moi où et je signe.
    
    — Oh oh, ...
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