1. Chienne un jour, chienne toujours (8)


    Datte: 06/11/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: charimarien, Source: Xstory

    ... beaux baisers amoureux. J’étais folle de ces femmes si dévergondées, vicieuses, et si tellement amoureuses. À table, ma belle Amélie reçoit le plus merveilleux baiser de ma bouche. Ma Fifille me sert mon café, elle y a droit, elle aussi, tout comme Roxanne, à mes plus tendres baisers. Plus tard, dans la boutique d’Amélie, je me change avec son aide libidineuse. Cette fois, c’est Catwomen qui va sévir, son fouet, un vrai de vrai, à la ceinture. Ma Fifille dans sa belle tenue de dalmatienne, sa muselière canine, ses oreilles sur la tête, sa queue en son croupion adorable et en laisse. D’un pas alerte, nous rejoignons Gilberte. Dans sa boutique, Fifille est avec Roxanne, moi, je commence à prendre mes marques dans mon nouveau travail de vendeuse en lingeries fines et accessoires divers. Gilberte s’absente souvent pour aller voir le futur magasin. Quand elle en revient, généralement, c’est un large sourire qui illumine son visage.
    
    Jour après jour, ne portant jamais la même tenue, je prends mon travail très à cœur, profitant de pause pour m’en aller distribuer des prospectus dans les rues adjacentes avec Fifille ou Roxanne, parfois les deux. Parfois, je vais aider Amélie dans sa boutique. Nous détonnons dans les rues de cette ville, parmi ces femmes guindées et autres femmes dites du peuple. Les hommes, eux, se montrent plus discrets depuis que le bruit court que je déteste qu’on insulte ma Fifille ou Roxanne, peu importe. Parfois, il m’arrive de clouer un bec trop acerbe ...
    ... d’une ou d’un péquin aux idées trop étroites. Je prends un malin plaisir à le rabrouer sans violence autre que mes mots. J’adore rabaisser ce genre de personne. À ce jour, aucun n’a osé lever la main sur Fifille ou moi, il n’aurait pas fallu, c’est certain. Du reste, peu importe la tenue que je porte, je ne sors plus sans un fouet, une cravache ou un martinet. Même la police ne vient plus nous embêter ou alors pour faire un brin de causette.
    
    Les jours passent, Madame et Marguerite nous reçoivent toujours avec autant amour que de vices. Le futur magasin avance plus vite qu’on ne le pensait, l’ouverture est programmée pour décembre.
    
    Deux semaines avant son ouverture, nous fermons les deux boutiques pour le déménagement. Il est grandement facilité par les soumis de Madame. Le magasin est baptisé un soir, de la main de Madame qui lance, comme pour un navire, un jéroboam de champagne qui s’écrase contre le bâtiment. Le magasin se nomme désormais très officiellement chez Madame sans gêne. Deux étages de robes et sous-vêtements que je qualifie de normaux et sexy, sans plus et un sous-sol nettement plus extravagant, pour ne pas dire carrément débauché, lubrique, pervers ou encore vicieux, notre monde résumé ici.
    
    Dès l’ouverture, Madame est présente avec Marguerite et deux de leurs chiennes. Si nos vêtements cachent nos corps, ce n’est que pour la presse uniquement. Après leur départ, c’est autre chose que nous enfilons, Fifille, Roxanne et moi. Dans les rues aux alentours, mes ...
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