1. Un nouveau départ


    Datte: 04/11/2022, Catégories: fh, jeunes, bus, amour, intermast, Oral pénétratio, fsodo, libercoup, Auteur: Hisoka02, Source: Revebebe

    ... Quand ton patron entrera, je vais lui parler. Tu veux bien ?
    — Jean, intervint Ève, je ne suis pas sûre que…
    — C’est moi qui lui parlerai, la coupa Jean d’un ton ferme. C’est à moi de le faire.
    — Jean, répliqua Pascal. Les choses ne sont sans doute pas si dramatiques que tu as l’air de l’imaginer. Ne te monte pas la tête.
    — Oh que si, crois-moi. C’est grave… Et c’est maintenant ou jamais, ajouta-t-il en prenant la main de Sabrina.
    
    Jean resta muet durant les quelques minutes qui suivirent, attendant l’arrivée du patron de Sabrina qui manifestait désormais une inquiétude grandissante, encore accrue par le silence de Jean. Ève et Pascal les regardaient tous les deux, calmement, lorsqu’on frappa à la porte.
    
    Ève alla ouvrir et accueillit le visiteur.
    
    — Bonjour Christophe. Tu vas bien ?
    — Très bien, répondit-il d’une voix chaleureuse.
    — Entre, je t’en prie.
    
    Christophe entra dans le camping-car et Pascal le salua tandis que Sabrina se levait et lui souriait également. Il lui rendit son salut, et sourit lui aussi. L’accueil et le ton de son patron la rassuraient un peu. C’était désormais le regard déterminé de Jean qui l’inquiétait.
    
    Christophe vint saluer Sabrina l’air sérieux.
    
    — Bon, Sabrina, je pense qu’il faut qu’on parle si tu veux bien.
    — Oui, oui, mais…
    — Est-ce que je pourrais vous parler ? intervint Jean, qui se tenait près d’elle.
    — Comme vous voulez, jeune homme, répondit Christophe, légèrement étonné. On va d’abord s’asseoir et… vous allez me ...
    ... dire ce que vous avez à me dire.
    
    Ils prirent tous place autour de la table et Jean prit la parole.
    
    — Bon. Écoutez, je sais que vous êtes le patron de Saby et qu’elle a quitté son poste hier soir, avec votre accord d’ailleurs, je crois, non ? (Christophe acquiesça.) Je sais aussi qu’elle vous loue un appart depuis que vous avez eu la bonté de l’aider lorsqu’un enfoiré l’a laissée sans aucun endroit où dormir. Vous connaissez mieux que moi Sabrina et depuis plus longtemps. C’est une fille bien qui ne mérite pas qu’on la vire pour un écart. Elle a déjà eu assez de merdes comme ça. Vous la connaissez assez pour savoir que ce qui s’est passé entre nous hier soir pendant ses heures de travail n’était pas prémédité. Même maintenant aucun de nous ne comprend vraiment, même si ni elle ni moi ne le regrettons. Mais si ça vous est resté en travers de la gorge, il faut que vous sachiez que c’est ma faute. Et elle ne mérite pas que vous la viriez par ma faute. Alors il y a deux solutions. Si vous ne lui pardonnez pas et que vous la mettez dehors, elle viendra avec moi. Pour l’instant, j’accompagne juste Ève et Pascal, que vous avez l’air de connaître, pendant leurs vacances. S’ils ne veulent pas qu’elle reste, je rentrerai par le train, mais elle viendra avec moi.
    — Mais… tu es sérieux ? demanda Sabrina, estomaquée.
    — Je ne te laisserai pas tomber. Je refuse de te perdre par lâcheté. Pas après cette nuit. Je trouverai bien un moyen d’expliquer à mes parents. Ils t’hébergeront le ...
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