Un nouveau départ
Datte: 04/11/2022,
Catégories:
fh,
jeunes,
bus,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
libercoup,
Auteur: Hisoka02, Source: Revebebe
... pas qu’ils sachent.
Quelques minutes plus tard, Ève sortit rejoindre son mari et le trouva en pleine conversation téléphonique. Il lui passa le téléphone et elle put parler au patron du club où travaillait la serveuse tandis qu’elle chevauchait son compagnon.
Quand ils rentrèrent tous deux dans le véhicule, Sabrina s’était endormie sur son amant, la tête posée sur son épaule. De sa main, elle serrait la main de Jean qui dormait lui aussi, son bras posé sur les hanches de son amie.
Ève et Pascal se déshabillèrent puis prirent également place dans le large lit, échangèrent un sourire puis s’endormirent.
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Au matin, Jean fut réveillé par un brusque mouvement de Sabrina. Il ne saisit pas tout de suite ce qui se passait, mais l’inquiétude le gagna quand il vit l’expression anxieuse de la jeune serveuse. Elle était au téléphone, l’air angoissé.
— Oui… oui, d’accord Patron… Je… Oui, en fait je ne suis pas loin. Je suis… dans le camping-car presque devant le club. Oui. Je me prépare et je… j’arrive. Quoi ? Non, attendez, j’arr…
Devant son expression affolée, Jean se redressa immédiatement. Pascal et Ève, qui étaient déjà debout depuis quelques heures. Étaient venus voir également.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— Mon patron vient de m’appeler. Il veut qu’on se voie. C’est mauvais signe, il ne m’appelle qu’en cas de besoin de renfort, mais là… Il dit qu’il est à la boîte. Il arrive. Ici. Dans une dizaine de minutes.
— Ne t’en fais pas. ...
... Ce n’est pas très grave, sûrement. On le connaît bien. Mais rhabillez-vous quand même. Même si tu es diablement sexy, je pense qu’il vaut mieux être habillée devant son patron.
Sabrina prit ses vêtements et partit dans la salle de bain. Jean se sentit coupable tout en enfilant un short et un tee-shirt rapidement. Il éprouva soudain une énorme bouffée de colère lorsqu’il vit Sabrina sortir de la salle de bain. Plus il la regardait, le visage sombre, plus cette colère se muait petit à petit en fureur. Une rage terrible contre lui-même. Comment pouvait-il être si lâche ? comment pouvait-il encore la regarder alors qu’il la laissait à sa détresse ? Elle s’était donnée à lui, l’avait serré dans ses bras, lui avait avoué ses sentiments. Il savait qu’elle était préparée à son départ. Comment avait-il pu trouver cela acceptable ? Quel genre de salopard était-il pour la laisser seule après tout ce qui s’était passé cette nuit ? Il devait réagir, être l’homme qu’il avait été quelques heures plus tôt quand il s’était perdu dans ses yeux. Ne plus juste être cet ado, ravi de jouer à des jeux de grands.
Il se leva et prit Sabrina par les épaules, plantant un regard déterminé dans ses yeux, si brillants où se lisait l’anxiété.
— Écoute-moi. Ne t’inquiète pas. Je suis là avec toi. Tout ira bien. Je ne vais pas te laisser. Peu importe comment, mais tout ira bien.
— Mais… tu…
— Est-ce que tu me fais confiance ?
— Oui, bien sûr. Mais qu’est-ce qui te prend ?
— Juste toi, mon cœur. ...