Police polissonne (74)
Datte: 02/11/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
6 heures 55, Aéroport de Marseille Marignane, le vol sanitaire en provenance de Paris se pose sur le tarmac. Il roule et se place à côté de l’hélico du SAMU, la caisse contenant la prothèse y est transférée et le professeur monte à bord. L’arrivée imminente de l’hélico est annoncée à l’hôpital, Émilie qui sera en charge de guider le Professeur est réveillée par son amie Martine qui, avec un large sourire aux lèvres, lui rapporte sa blouse.
— Allez debout, l’hélico arrive, tu as juste le temps d’enfiler ça et de te rendre à l’héliport.
— C’est toi qui m’as piqué ma blouse ? Tu sais que j’ai dû traverser la moitié de l’hôpital à poil ! Tu vas me le payer.
— Oh... Mais c’était pour blaguer...
— Blaguer ou pas, tu vas me le payer ; petite S...
—...
Sept minutes plus tard, il se pose sur l’héliport de l’hôpital de la Timone, le Professeur Lacdure en descend. Elles découvrent un bel homme à l’allure plutôt sévère et autoritaire, grisonnant, le sourcil épais, une longue barbe taillée au carré avec des moustaches tournées dans les extrémités, et une coupe de cheveux peignés en brosse ; ce qui lui donne un air sérieux et élégant. Un cocktail à faire craquer les filles qui restent sans voix un court instant. Après l’avoir salué, elles récupèrent tout le matériel, le déposent sur un chariot ; elles se dirigent vers les urgences, et se présentent devant le bureau du chef de service.
— Bonjour cher confrère, dit le patron.
— Bonjour... Vous me mettez à disposition ...
... un chirurgien orthopédiste, un anesthésiste, trois infirmières bloc et deux AS.
— Hou Là ! Comme vous y allez, je sais que cette intervention est compliquée, mais il ne faut pas pousser. Matériellement, je ne peux pas, car je n’ai pas autant de personnel à disposition.
— Moi, je ne veux pas le savoir, c’est moi le patron, et tant que je suis ici ; c’est moi qui commande, je suis Professeur tout de même. J’ai des droits et vous des obligations, point !
— Biiien... ! Je sens que ça va être sportif. Il semblerait que vous ne m’ayez pas compris. Ici, vous êtes à Marseille et que dans tous les hôpitaux de la région : on n’aime pas trop les gens qui se croient au-dessus de tout, donc le patron ici ; c’est moi. Ensuite, je n’ai pas le budget pour mobiliser tant de personnel pour une telle opération. Je vais vous attribuer Émilie qui est une infirmière bloc très expérimentée et une très bonne AS : Martine, l’anesthésiste sera à la demande, car j’en ai besoin pour les interventions d’urgence.
— Ce n’est pas acceptable.
— Eh bien moi, j’ai un service à faire tourner avec ce qu’on veut bien me donner. Actuellement, il faudrait m’ajouter au minimum un médecin, un anesthésiste, un chirurgien, six infirmières et aide-soignante pour faire tourner le service correctement. Mon personnel est fatigué, et par conséquent, devient agressif (j’en ai quatre en arrêt maladie) je n’ai pas de moyens financiers pour acheter du matériel. Sans compter les incivilités et les agressions, pas ...