Un jeune homme à la capitale (13)
Datte: 31/10/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: JHaParis, Source: Xstory
... la tête sur l’épaule droite et gueule crachant le feu sur sa nuque. Le corps du dragon s’étalait dans son dos et la queue de la bête disparaissant dans le bas de son dos, cachée par son pantalon de travail... J’eus un coup de sifflet admiratif.
— Superbe ! Vraiment...
Je sentis qu’elle était sensible au compliment. Visiblement, elle était fière de ses tatouages qui devaient représenter des heures de travail et de souffrances.
Elle se tourna vers moi, toujours torse nu. J’eus de nouveau la vision de ses seins minuscules, de son torse aux côtes saillantes et de ses épaules menues, mais musclées d’où partaient ses bras frêles, aux muscles longs dont je connaissais l’endurance. C’était vraiment un phénomène...
— Sans déconner, tu le trouves beau ?
— Vraiment, je suis sincère, je n’en avais jamais vu de semblables. Mais dis-moi jusqu’où descend la queue du dragon.
Elle éclata de rire :
— Tu n’espères pas que je baisse mon froc ici, dit-elle en enfilant sa veste. Sois content, de tous les mecs que je côtoie, tu es celui qui en a vu le plus. A part mon tatoueur, bien sûr. Elle se rembrunit : et mon salaud de père qui est en cabane pour un bout de temps et qui doit se palucher en pensant à moi. Mais lui n’a jamais vu mes tatouages...
J’improvisai une sorte de révérence :
— Gente damoiselle, je suis honoré par l’honneur qui m’est fait.
J’eus droit à un nouvel éclat de rire.
— T’es con... Mais je t’aime bien, va... Allez au boulot...
Nouvelle ...
... révérence :
— vos désirs sont des ordres...
Lorsque la sirène marqua la pause de midi, nous avions embouti deux pièces d’essai dont les contrôles s’avérèrent satisfaisants. Nous étions prêts à démarrer la série.
Nous nous claquâmes la main comme elle aimait tant le faire puis je me changeais pour continuer, sandwich à la main, mon exploration du quartier. C’était vraiment le vieux Paris tel que je me l’imaginais, avec de petites échoppes disséminées dans des ruelles improbables, de petits cafés de quelques dizaines de mètres carrés dans des rues étroites qui contrastaient avec les grandes brasseries des avenues. Dans une rue sombre où je m’étais égaré, je trouvais même un bar avec une affiche : « Bar SM, travestis et fétichistes, spectacle tous les soirs à partir de 19h »... La façade était opaque, toutes les vitres recouvertes de films sombres qui ne laissaient rien voir de l’intérieur. Cela semblait ouvert, mais malgré ma curiosité, je n’eus pas le courage d’y entrer. De toute façon, il était temps de retourner à l’atelier.
L’après-midi se passa selon notre rituel : une heure chacun aux commandes de la machine tandis que l’autre contrôlait les pièces...
En milieu d’après-midi, Solange et son chariot firent leur apparition. Egale à elle-même, elle accepta la caresse d’Arlette et repartit avec nos paniers de pièces.
Mamadou vint nous faire une visite. Il sembla content d’entendre la presse ronronner et de voir qu’Arlette et moi nous entendions à merveille. Nous ...