Un jeune homme à la capitale (13)
Datte: 31/10/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: JHaParis, Source: Xstory
Lorsque j’arrivais aux ateliers, j’avais un peu d’avance. Je décidai de me payer un café à la brasserie du coin. Je savourai un « petit noir » sur le zinc. Je me donnai des airs d’ouvrier expérimenté se préparant à une énième journée de travail. J’appréciai le coup de fouet que me procurait ce café alors que j’en avais pourtant pris deux en compagnie de ma tante. Mais nos activités de la veille au soir m’avaient passablement fatigué. J’avais noté que ma tante portait quelques cernes, mais elle ne fit pas allusion à ce qu’il s’était passé. Elle se contenta de porter son peignoir assez largement ouvert et je me régalais de la vue de sa lourde poitrine en beurrant mes toasts.
Elle m’avait annoncé que Aïcha, sa femme de ménage, serait là en fin d’après-midi et me recommanda de prendre mon temps pour revenir afin de lui laisser le temps de faire son travail. Je me dis que c’était l’occasion idéale pour offrir un verre à Mamadou, Raoul et Mr Raymond. Et pourquoi pas à Arlette ? Je m’étais muni d’une serviette et de gel douche, car puisque je n’étais pas pressé, autant prendre une douche sur place. D’autant que la veille, j’avais eu l’impression de vraiment sentir la sueur en sortant du travail. Après un bref passage dans les casiers, je me retrouvai en tenue de travail devant la machine où Arlette fit son apparition. Elle m’initia à son salut qui consistait à se taper dans la main puis à choquer nos poings droits fermés l’un contre l’autre. Si elle avait vécu aux Etats-Unis, ...
... elle aurait fait partie d’un gang. Elle devait se gaver de séries télévisées. Mais cela créait une complicité en étant moins impersonnel qu’une poignée de main.
Quant à lui faire la bise, cela lui aurait semblé déplacé.
— Ca va mon pote ? T’es remis de tes émotions ?
— Ca va. Un peu de courbatures dans les bras, mais ça va passer.
— T’as pas été trop perturbé par la vision de Solange à poil.
— Je m’en remettrais. Tu lui as bien frotté le dos ?
— Ouais, il faut reconnaître que c’est un bon coup.
Nouveau clin d’œil. Elle se comportait vraiment comme un homme.
Mr Raymond arriva avec une liasse de papiers.
— Bonjour les tourteaux... Bon voici le topo : plan des pièces, numéro des matrices qui sont au magasin, références des tampons de contrôle, références des tôles prépercées. Arlette, tu vas t’en sortir ?
— Pas de soucis Mr Raymond.
— Alors c’est parti ; si vous avez un problème, appelez Mamadou ou Raoul...
Nous nous mîmes au travail et avant la pause de midi, la machine était prête à être lancée en production. Nous avions travaillé d’arrache-pied et nous étions en sueur. Arlette n’avait pas hésité à tomber la veste pour retirer le maillot de corps qu’elle portait dessous. Elle l’avait fait, comme la veille, en toute impudeur, mais cette fois-ci en prenant son temps et s’était même permis de m’interpeller alors qu’elle était torse nu.
— Vise un peu, me dit-elle en me tournant le dos.
Elle avait un de ces fameux dragons tatoués dans le dos, ...