Regards
Datte: 26/10/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
caférestau,
voiture,
hdomine,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... taches de sperme hideuses sur la vitre de la voiture. Les deux seuls moments où je me sens excitée, c’est évidemment lorsque je vois cette forêt de queues anonymes (puisque je ne distingue pas les visages de leur propriétaire) bandées pour moi ; et, plus étonnamment, quand je vois, sous la lumière blafarde du plafonnier, la main de mon amant ouvrir ma robe, agacer mes seins et surtout glisser sous mon shorty.
Je ne sais trop pourquoi, mais je trouve un contenu hautement érotique à la vue de ses doigts virils qui s’agitent doucement à travers la transparence des dentelles de mon dessous. À plusieurs reprises, mon amant me demande si je veux qu’il baisse ma vitre pour que jepuisse toucher. Je refuse, ils sont trop nombreux, trop sordides. De guerre lasse, je finis par masturber un grand noir, seul, lui, particulièrement gâté par la nature. Je refuse de le sucer alors qu’il insiste pour cela. J’ai deux mains qui me pelotent les seins simultanément, l’une, blanche, à gauche celle de mon amant, l’autre noire, à droite, celle de l’Africain. Mon visage échappe de justesse à la salve dont il arrose le poste de radio. Heureusement, d’un geste fort avisé, Stéphane remonte rapidement la vitre, et l’impétrant termine le tableau d’art abstrait esquissé par ses confrères sur celle-ci.
La seconde anecdote remarquable se passe dans un café à une centaine de mètres de chez moi, car j’ai demandé à mon amant d’éviter, pour ma réputation, le bistrot à côté de mon immeuble. Stéphane m’a ...
... choisi ce jour-là un petit short roseHello Kitty et un débardeur largement échancré aux aisselles qui dévoile le flanc de mes seins chaque fois que je lève les bras. Il me désigne deux ouvriers en bleu de travail qui sirotent un pastis. Le message que je reçois est clair :
À ma première tentative, les poissons mordent. J’ai le droit à des gestes sans équivoque m’invitant à les rejoindre. Je feins de ne pas les voir. Le second message est aussi net :
Je fais comme si je découvrais leurs propositions, hésite juste ce qu’il se doit et les rejoins sur la banquette sur laquelle ils sont assis. L’un d’eux se lève et me laisse la place qu’il occupait. Ils se présentent, Luis et Fernando, deux maçons travaillant sur la construction voisine. Ils me demandent ce que je fais, seule, ici. Je bafouille que j’attends un ami dont le retard me fait douter de sa réelle venue. Non, ce n’est pas mon fiancé, juste un copain. Mon voisin de droite, la quarantaine, est râblé et a les avant-bras tellement velus qu’il ressemble à un ours. Celui de gauche, à peu près du même âge, plus efflanqué, a la lèvre supérieure couverte d’une épaisse moustache noire. Ils me disent avoir hâte de finir leur chantier pour partir en vacances retrouver leur famille au Portugal.
Ayant avoué ne pas connaître leur pays, j’ai droit à sa promotionin vivo. Le charme de Lisbonne, les douceurs de l’Algarve, les trésors de Porto… Au fur et à mesure où ils déroulent leur catalogue touristique, leurs cuisses s’appuient ...