Regards
Datte: 26/10/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
caférestau,
voiture,
hdomine,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... son attention. Les coups d’avertisseur répétés me prouvent l’effet de ma nudité. Nous restons à sa hauteur quelques instants, mais la présence d’un véhicule derrière nous nous contraint à une brusque accélération. Nous sommes l’objet de nombreux appels de phare, et je devine que si son bahut le lui permettait, le chauffeur nous aurait collé… aux fesses !
Je ne compte pas le nombre de poids lourds auxquels je livre les détails de mon anatomie. Peut-être douze, peut-être quinze. Je sens ma timidité fondre au fur et à mesure que mes envies augmentent. J’ose maintenant croiser les regards chargés de testostérone des chauffeurs lubriques. J’ai même posé les pieds sur la planchette du tableau de bord pour mieux m’ouvrir et m’exposer…
Une fois dans Paris, je reprends ma position fœtale pour ne pas affoler les piétons. À un feu, un motard vient à note niveau, à gauche de la berline. Au rouge suivant, il est de mon côté. Je ne peux deviner son regard, mais ses hochements de tête prouvent son appréciation du spectacle que je lui donne. Il nous suit, roulant sagement juste à côté de moi. À l’arrêt suivant, il cogne du doigt sur ma vitre, m’implorant de l’ouvrir. La fois d’après, surprise, Stéphane a actionné son ouverture ! Le gant vient se poser sur mon mamelon, l’agace un peu et entreprend une lente descente vers mon ventre. Le contact froid du cuir sur ma peau, le contraste entre la couleur sombre et la blancheur de mon corps et l’impossibilité de voir les traits du ...
... propriétaire de l’audacieuse main me grisent. Une fois de plus, un coup de klaxon rageur me sort de ma torpeur et Stéphane doit redémarrer, le feu est au vert.
L’homme et son bolide nous suivent jusqu’à l’entrée du parking. Il s’arrête, visiblement hésitant. Va-t-il nous suivre ? La porte basculante efface son énigmatique silhouette, comme une chimère qui n’aurait jamais existé. Je veux reprendre mes affaires jetées sur le siège arrière et me vêtir malgré ma moiteur intime, Stéphane arrête mon geste.
— Nous avons dit jusqu’au loft !
Nous n’avons rien décidé du tout, mais je me soumets à sa volonté. J’enfile mes escarpins et prends mes vêtements, mon compagnon se charge des deux sacs. Je m’attends, lorsque la porte de l’étroit ascenseur s’ouvre, à tomber nez à nez avec un résident. Il n’en est rien. À chaque étage, je m’attends à une situation identique, mais nous arrivons sans dommage au dernier. À peine Stéphane a-t-il posé nos bagages que je le pousse vers un fauteuil, l’y fais basculer, ouvre avec précipitation sa braguette, saisis son membre bandé et, m’asseyant face à lui, l’engloutis ! C’est la première fois que je viole un homme…
À l’approche des examens, mes rencontres avec Stéphane s’espacent quelque peu, d’autant qu’il est parti presque une semaine à New York. À deux reprises, il m’emmènefaire un tour au Bois de Boulogne dans la continuation de notre périple de retour de Deauville. Honnêtement, je n’apprécie pas cette ambiance glauque, ces travestis vulgaires, ces ...