Plaisir bisexuel
Datte: 27/08/2018,
Catégories:
fhh,
hbi,
hplusag,
jeunes,
copains,
Collègues / Travail
campagne,
Oral
69,
pénétratio,
hsodo,
Auteur: Toubab, Source: Revebebe
À quatre pattes sur le lit, je ferme les yeux pour mieux profiter du plaisir immense que me procure mon amant. Chaque va-et-vient me rapproche un peu plus de l’orgasme. Tout mon corps est parcouru de frissons, il ne m’appartient plus vraiment. Ses mains tiennent fermement mes hanches pendant qu’il investit mes reins avec une vigueur délicieusement bestiale.
J’enfouis mon visage dans l’oreiller pour ne pas crier. Mais lui ne l’entend pas ainsi : nous sommes seuls, pourquoi se retenir ? Il me tire à lui pour que je me redresse. Ce changement de position rend la pénétration plus profonde, plus jouissive et j’exprime mon surplus de plaisir par de longs feulements. Désormais, il peut caresser ma poitrine, mon ventre et mon sexe tout en continuant son pilonnage. Il m’embrasse dans le cou et chuchote des mots obscènes qui accroissent mon excitation. Je me laisse aller complètement, je crie, je gueule mon plaisir de me faire prendre par ce jeune maître baiseur. Je l’encourage à venir, à jouir en moi. Ses coups de butoir se font plus rapides et plus profonds. Je lance mes fesses à la rencontre de son sexe et me cambre au maximum. Je sens, je sais qu’il va exploser en moi et que cela provoquera mon propre orgasme.
Et c’est là, juste au moment où j’allais vraiment partir, que je vois par mes yeux mi-clos le visage effaré de ma mère dans l’encadrement de la porte. Je veux me dégager de l’étreinte de mon ami, mais c’est trop tard : il se raidit et se répand en moi. Incapable de ...
... me contrôler, j’orgasme à mon tour sans quitter l’intruse du regard. Le temps est comme suspendu, les seuls bruits qui hantent la chambre sont ma respiration et celle de mon amant. Je ferme les yeux quelques instants. Quand je les ouvre à nouveau, elle a disparu.
* * * * *
Deux mois ont passé depuis le drame. Ma mère ne m’en a jamais reparlé, mais une chape de plomb est tombée sur la maison, le malaise était palpable jusque dans le moindre silence, la honte ressentie chaque fois que son regard accrochait le mien…
Tout cela a conduit à mon installation chez Mélanie, ma meilleure amie. Je comprends l’hébétude de ma mère. Comment en serait-il autrement ? Elle a surpris son enfant, son fils chéri, en plein coït avec un autre garçon. Un accouplement contre-nature, pour le plaisir. J’aurais voulu trouver les mots pour lui expliquer, la rassurer, dédramatiser la situation. Mais je ne les ai pas trouvés et, de toute façon, je n’aurais jamais eu le courage d’une explication les yeux dans les yeux. Comment lui expliquer que j’aime les garçons autant que les filles ? Comment le lui dire, alors qu’elle ignore la signification du motbisexuel ?
* * * * *
Après une longue journée de travail à la librairie, je me prélasse dans mon bain. La musique de John Coltrane et le cannabis m’aident à me détendre et à me relaxer. J’attends avec impatience le retour de Mélanie, car j’ai une annonce à lui faire.
Cet après-midi, Denis, mon patron, m’a proposé de passer le week-end de ...