1. JUSTE TIRER MON COUP 1


    Datte: 26/08/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Charly Chast, Source: Hds

    ... s'imposait à mon esprit. Pas de branlette, pas de plaisir solitaire et ce même si j'aime bien, même si ça me ferait terriblement plaisir, même si j'en avais vraiment envie. Je laisserais quelqu'un d'autre me faire cracher ma sauce et le laisserais librement disposer de mon corps.
    
    En attendant je me délectais des ces derniers moment de frustration et de manque.
    
    Le week-end approchait, on ne serait plus à soixante quinze mais deux de plus. Ce ne sera plus un chiffre rond, bein oui soixante quinze est un chiffre rond, c'est les trois quart de cent !
    
    Jusqu'à l'heure du départ presque, je garderai sur moi ce dispositif, jusqu'au dernier moment je me préserverai, je m'interdirai de me faire plaisir. Physiquement on ne ressent rien de particulier quand on retire le dispositif. Je n'ai rien ressenti, même pas un soulagement. Le dispositif est parfaitement ajusté et ne provoque plus aucune gêne depuis longtemps.
    
    Sous la douche le contact était tout bizarre, là ou il y avait un obstacle je retrouve une masse, petite masse, de chair molle, qui prenait du volume, je décalottais et constatais que comme prévu, le dispositif n’empêchait pas l'hygiène.
    
    Les couilles pendaient enfin librement, elles avaient formé pendant toutes ces semaines une seule boule dure, elles ne s'étaient vraiment détendues que rarement. Elles ne s'étaient pas laissé pendre mollement comme à ce moment, sous l'eau chaude, elles pendaient lourdement, se balançaient et rappelaient à ma mémoire une ...
    ... sensation que j'avais déjà commencé à oublier.
    
    La petite masse de chair molle finissait par prendre de l'importance, et peu à peu se transformait en gros muscle dur. Je décalottais et m'offrais une sensation, une convulsion en passant ma main longuement savonnée sur mon gland. Je recommençais plusieurs fois de suite et c'est tout mon corps qui se contractait, qui convulsait.
    
    A cet instant il a vraiment fallu que j'use de toute ma volonté pour ne pas aller plus loin, me laver la queue bien fermement même si elle était propre. Il a fallu que je me retienne de ne pas pousser plus loin, de ne pas pousser trop loin car ce soir là le trop loin était à porté de la main, était là, juste là. Un geste de plus, un coup de poignée de plus, une caresse de plus, même une caresse douce. Je continuais donc à me laver les autres parties de mon corps, je ne revenais à ma bitte que plus tard pour me rincer, je bandais toujours.
    
    Je ne cessais de bander que plus tard quand je m’étais habillé, quand j'avais bien ajusté mon pantalon, quand j'avais mis mes chaussures, refermé ma chemise, quand j’étais présentable prêt à partir. Et même là, je bandais encore à moitié.
    
    Mon corps protestait, il avait attendu pendant des semaines sans protester autant mais là, plus rien ne gênait. Mon corps et une partie de mon cerveau demandait à l'autre partie de mon cerveau de lui accorder, d'accorder à tout le monde un instant de plaisir … Il ne faudrait pas longtemps … Juste quelques instants … Mon cœur battait ...
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