1. Cinq garçons


    Datte: 21/10/2022, Catégories: fh, hplusag, vacances, nopéné, init, Humour prememois, Auteur: Vopicek, Source: Revebebe

    ... pour lui remonter le moral et bénéficier de ses largesses. Elle se sentait bien seule.
    
    C’est lors d’une de ses visites que je m’aperçus qu’avec son nouveau permis de chasse, il la culbutait gaîment. C’est à cette occasion que je vis un homme et une femme reproduire comment le taureau et la vache faisait, mais en plus varié. Père était vigoureux… plus que moi, cependant, toutes comparaisons faites, moins que le taureau, mais plus que le bélier. Je voyais pas mal de différences, ils se faisaient face, je verrais mal un couple de bovins ou d’ovins copuler face à face avec la vache ou la brebis sur le dos.
    
    Je fus encore plus surpris quand je vis que le père mettait sa bouche par où elle pisse normalement. Cela semblait bien plaire aux deux. Je n’ai pas compris pourquoi je bandais comme un Turc en les voyant. Je me suis dit qu’après tout, on est un peu comme les chiens, le nez fourré dans le cul.
    
    C’est sur ces images bucoliques que je partis à l’école d’agriculture. Père voulait que tous ses enfants soient instruits dans la science de la culture agraire. Mais il nous mit en garde contre « les assassins de la terre » qu’il disait.
    
    — Pas de cours sur les produits qui empoisonnent la terre, je t’écris une dispense.
    — C’est pas nécessaire, je préfère savoir tout et comment pour mieux les combattre, et surtout, poser les questions qui tuent. Je suis d’accord avec toi, c’est souvent du poison, mais j’ai entendu qu’il existe des produits naturels sans danger pour le sol, je ...
    ... veux faire le cycle complet, juré promis, je n’amènerai pas les saletés chimiques ici.
    
    La première année fut dure, j’avais des lacunes dans bien des domaines, mais je me suis dégoté une copine… Anna, jolie comme un cœur et qui m’aidait lorsque je ne comprenais pas quelque chose. Je lui ai expliqué l’histoire de notre exploitation. Elle était très enthousiaste et désirait la voir de ses propres yeux. Je lui ai proposé de venir lors des vacances et elle pourrait voir notre ferme.
    
    Grâce à elle, j’ai passé ma première année haut la main, j’avais rattrapé mon retard et l’on pouvait envisager les vacances paisibles.
    
    Les vacances, c’est fait pour s’amuser. Avec mes frères, on organisait des parties de cache-cache, une fois les travaux faits ; des fois, c’était dur de trouver tout son monde, même une fois, que c’était moi qui collais et il ne restait plus que Bertrand et Anna à découvrir. J’avais beau chercher, rien à faire, jusqu’à ce que je me rappelle d’un petit cabanon qu’on avait construit l’an passé avec des restants de démolitions et que mes frères avaient équipé pendant mon absence. L’entrepreneur était tout content de nous refiler ces vieilles pierres et ces lattes de bois pleines de clous. On avait bien sué pour arriver à quelque chose de potable.
    
    Mais, trêve de souvenirs, à pas de loup, je me dirige vers le cabanon quand j’entends des bruits étouffés et comme des gémissements. Que se passe-t-il donc ? Je pénètre discrètement, et là, je vois mes deux perdus, en ...